La 1re édition de la Fête nationale de la gastronomie en presqu'île se déroulera de vendredi 23 à dimanche 25 septembre. De nombreux rendez-vous avec les professionnels sont proposés.

La Fête nationale de la gastronomie 2016, 6e édition mais première pour la presqu'île a été lancée officiellement par Roland Tabart, vice-président de la communauté de communes et président de l'office de tourisme intercommunal et Arnaud Burel, directeur de l'office de tourisme, ce mardi soir, à la Criée de Port-Navalo.

Les acteurs et producteurs étaient présents pour annoncer chacun leur programme. « Les initiatives autour du goût ne manquent pas et nous aurons prochainement, à la Pointe de Pencadénic, une maison qui tournera autour de l'huître avec un centre de recherche et d'apprentissage. Tous les artisans pourront y mettre en valeur leurs produits », a souligné Roland Tabart avant de passer la parole à Arnaud Burrel : « Notre objectif est d'organiser une centaine d'animations permettant de promouvoir et d'animer la presqu'île autour du goût. Nous sommes une destination du goût et fiers de l'être. »

Vendredi 23 septembre

Magasin de producteurs Court-circuit, ZA de Kerollaire à Sarzeau, de 15 h à 19 h, dégustation de produits du magasin préparés en direct par le chef cuisinier du restaurant Kerstéphanie à Sarzeau. Le Chef Ritchie Huxley, paysan glacier du Verger perdu à Monterblanc proposera une leçon de fabrication de glace artisanale. Gratuit.

Restaurant de la Pointe à Penvins, de 16 h à 18 h, une animation sur le thème de la raw-food (cuisine crue) à partir de produits locaux. Jus frais et quatuor d'algues à déguster. Coût : 4 €.

Brasserie de Rhuys, ZA de Lann-Borne à Suzur, de 10 h à 13 h et de 15 h 30 à 20 h, visite de la brasserie et dégustation. Gratuit.

Restaurant Le Safran au Miramar La Cigale, port du Crouesty à Arzon, à partir de 12 h, au buffet déjeuner, dégustation de fromages et de vins sélectionnés par le chef Christian Bourhis. Réservation au 02 97 53 49 00.

La Maison du cidre, au Hézo, ouvrira ses portes vendredi et samedi, de 14 h 30 à 17 h, et proposera, à 15 h, une visite guidée avec dégustation. Gratuit.

Nursery du Golfe Spiru'Breizh, chemin de la Pointe de Bénance à Sarzeau, de 18 h à 19 h 30, découverte de la production à l'assiette de la spiruline marine avec dégustation. Gratuit.

Samedi 24 septembre

La Criée de Port-Navalo à Arzon accueillera le quiz interactif pour tester les habitudes alimentaires, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Gratuit

Restaurant Le Safran au Miramar La Cigale au Port du Crouesty à Arzon, buffet déjeuner et dégustation d'huîtres en présence de l'ostréicultrice Marion Eudé. Coût 55 €, hors boisson sur réservation 02 97 53 49 00.

La Maison du cidre, au Hézo, le musée ouvrira ses portes samedi, de 14 h 30 à 17 h, et proposera, à 15 h, une visite guidée et dégustations. Gratuit.

La Petite Biscuiterie, route de Sarzeau à Saint-Gildas-de-Rhuys, de 15 h à 17 h, dégustations de Kouign amann de Rhuys en compagnie du chocolatier-pâtissier Laurent Guérin qui vous livrera quelques secrets de fabrication. Gratuit

Le Café de la Place à Saint-Gildas-de-Rhuys, à partir de 17 h, leçon de cuisine : ouverture d'huîtres et recette d'une bonne mayonnaise maison. Gratuit.

L'association Produits en Rhuys, regroupant plusieurs producteurs, proposera les tartines du Golfe version salées mais aussi sucrées, de 18 h à 21 h, au Moulin de Pen Castel, avec leçon d'ouverture d'huîtres par les Viviers de Banastère. Gratuit

Dimanche 25 septembre

La Criée de Port-Navalo à Arzon, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, proposera une table tactile pour découvrir les produits gastronomiques typiques de la région, tests à l'aveugle et tests de reconnaissance. Gratuit.

L'association Aux goûts du jour à la Criée de Port-Navalo a Arzon, à 15 h 30, et pour une durée d'une heure, les participants apprendront les bases de la dégustation professionnelle. Sur réservation : 02 97 53 71 65

Restaurant Le Safran Miramar La Cigale au Port du Crouesty à Arzon, à partir de 19 h, buffet du dîner avec dégustation de charcuterie bretonne autour d'un professionnel. Tarif : 55 € hors boisson et sur réservation au 02 97 53 49 00.

Les gens d'ici

Carolyn Rogers est installée dans une cellule à côté de Bric'Habitat depuis juillet 2015. Elle est arrivée de Champagne-Ardenne et a participé durant 2 ans à la résidence d'artistes qui exposait l'étéà Saint-Gildas. C'est ainsi qu'elle a fait la connaissance de la presqu'île de Rhuys et qu'elle a décidé d'y créer son atelier.

« Mon métier de base, c'est la création et la restauration de vitraux », explique-t-elle. Elle a par exemple restauré de nombreux vitraux pour des églises, mais aussi fait des créations pour des particuliers. « J'apprécie de discuter avec les gens, on partage, on dessine ensemble et je crée. »

« J'aime les sculptures en verre contemporaines. Je travaille à froid et c'est la maîtrise de la cuisson qui finalise l'oeuvre. J'aime capter l'énergie et la figer », explique-t-elle.

Autour d'elle, ses oeuvres semblent comme arrêter en plein élan, marquant le mouvement de la vague ou la fragilité d'une stalactite. « Je pense toujours la pièce et chacune à un moule. Pour certaines, j'en ai cassé quatre ou cinq avant d'arriver à ce que je souhaitais. J'ouvre le four au plus fort de sa température pour travailler la pièce. C'est vraiment l'art du feu ».

Elle regrette qu'en France, on ait du mal à intégrer le verre à l'artistique et pourtant, certaines pièces sont des tableaux. Ces oeuvres sont des sculptures tout en transparence, parfois avec de la poudre d'or, parfois avec des poudres de verre colorées. Elles sont là pour jouer artistiquement avec la lumière, la capter, la dompter, la transcender.

Des stages de fusing

Passionnée, Carolyn Rogers aime partager son savoir. Elle propose des stages de fusing, technique du verre fusionnéà haute température.

Cet été, 150 stagiaires sont passés dans son atelier faire des mini-stages d'une heure. « On peut déjà faire une pièce très créative. Des enfants viennent puis après les parents. Je peux mettre en place des stages pour une famille entière ou pour des groupes d'amis, on peut aussi en offrir en cadeau, tout est possible », précise-t-elle.

Contact : www.atelier-carolynrogers.fr

Spécialisée dans les logiciels de gestion pour pharmacies, l'entreprise installée zone du Rédo emploie 180 collaborateurs, dont 35 à Arzon. Elle agrandit ses locaux de 280 m2 et recrute.

L'entreprise

La genèse

A l'entrée d'Arzon, à l'étage d'un des bâtiments commerciaux de la zone du Rédo, une enseigne passerait presque inaperçue. La société Winpharma est pourtant l'un des leaders du secteur des logiciels de gestion des pharmacies.

Alexandre Karpov et Bénédicte Dekeister, sont co-présidents et fondateurs. Lui, d'origine Russe, étudiant en informatique à Paris, conseillait les pharmacies pour leur choix de logiciel. À cette époque, aucun logiciel sous Windows n'existait. Ils se sont alors lancés dans la création de leur logiciel phare. En 1994 naissait Winpharma.

Ils plaquent Paris pour Arzon

Installés à Paris au début, ils ont décidé de venir en 2001 sur la presqu'île, où les parents de Bénédicte habitaient.

« Notre déplacement a été un élément clé de la réussite et de la pérennité de l'entreprise. Notre travail intense demandait beaucoup de créativité et la possibilité de se ressourcer en quelques instants. Ça nous a permis de tenir, mieux qu'au milieu de la vie stressante parisienne », précise Bénédicte.

Des locaux agrandis

Ils ont eu l'opportunité de trouver des locaux de 530 m2 à Arzon, dans la zone du Rédo. Ils ont décidé, cette année, d'acquérir les locaux du bas pour agrandir la structure de 280 m2 et ainsi attirer des ingénieurs de bac + 5 ou 6.

Ce lieu est un de leurs trois centres de recherche et développement avec ceux de Russie et de la Silicon Valley aux États-Unis, où ils sont désormais partis vivre.

Bénédicte vient quatre fois par an pour des séjours de deux à trois semaines et Alexandre passe le tiers de son temps en France.

« Nous avons également un de nos ingénieurs informaticiens de haut niveau, Anton Sharov, qui a quitté Moscou pour venir habiter sur la presqu'île, trouvant que c'était le plus bel endroit au monde », raconte Bénédicte.

Ils ont développé, en plus, depuis quatre ans, une plateforme de réseau social d'achats groupés pour les pharmaciens, appelée la Winplateforme.

Des recrutements à venir

L'entreprise compte 180 collaborateurs, dont 35 sur Arzon et une dizaine de distributeurs. La moyenne d'âge est de 30 ans. Il y a trois leaders sur le marché, mais « nous sommes le seul groupe complètement indépendant », précise Camille Girard, responsable commerciale.

Des cadres sont venus de Paris pour s'installer ici. « Nous sommes toujours en phase de recrutement, par exemple, en ce moment, nous cherchons trois ou quatre hotliners, des profils en lien avec l'informatique mais pas seulement, il faut aimer le relationnel. On cherche également cinq commerciaux sur plusieurs régions, un développeur et un chargé de communication à Arzon. L'objectif étant d'équiper 350 pharmacies par an. »

L'Holocracy, ça fonctionne...

« Depuis le mois de mars, nous sommes rentrés dans le système de l'Holocracy, une forme d'entreprise libérée, ou il n'y a plus de hiérarchie, souligne Camille Girard. On a des rôles plus ou moins importants dans cette organisation, la volontéétant que chaque salarié soit partie prenante dans l'entreprise. Les dirigeants ont pu apprécier cette mouvance aux États-Unis. Chacun doit se ramener à la raison d'être de l'entreprise : 'Rendre les pharmacies géniales'. Tous les projets doivent tendre vers ça. Répondre au plus grand nombre de pharmaciens, c'est notre raison d'être. »

La gestion de demain

Ils planchent déjà sur la gestion du XXIe siècle, une gestion de stock totalement informatisée est en bonne voie et ils travaillent avec une vingtaine de pharmacies pilotes. Résolument tournée vers l'avenir, cette entreprise souhaite continuer son évolution à Arzon, et du même coup valoriser et promouvoir la commune.

Depuis plus d'un an, cet événement se prépare. Une dizaine de temps forts, sur quatre lieux, sont organisés vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 octobre.

« Cela fait un peu plus d'un an que nous travaillons sur ce festival de musique classique. Nous avions retenu l'enthousiasme du public lorsque des concerts intimistes avaient lieu au moulin de Pen-Castel et nous nous sommes lancés dans l'aventure, raconte Emeric Jézéquel, chargé culturel d'Arzon Événement. Nous avons, avec Mathieu Gauffre, directeur du conservatoire de la presqu'île de Rhuys, travaillé sur la programmation et sur les endroits de manière à les mettre en adéquation. »

Il y aura à Pen-Castel, un piano un quart de queue installé pour les trois jours. C'est donc une dizaine de temps forts, sur quatre lieux, pendant trois jours, que va offrir ce premier festival.

Toute l'équipe souhaite pérenniser ce festival et, peut-être, l'élargir à toute la presqu'île.

C'est en présence de Martial Crovin directeur d'Arzon Événement, Frédérique Gauvin conseillère déléguée à la culture, Mathieu Gauffre et Emeric Jézéquel qu'une dernière réunion de travail a eu lieu, mercredi, au moulin de Pen-Castel.

Le Morbihannais David Lappartient, président de la Fédération française de cyclisme (FFC) a annoncé ce vendredi qu'il ne briguerait pas un troisième mandat en mars. Mais confie qu'une candidature à la présidence de l'Union cycliste internationale "pourrait l'intéresser à terme".

Le Morbihannais David Lappartient, président de la Fédération française de cyclisme (également maire de Sarzeau et conseiller départemental), a annoncé, vendredi, qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat en mars prochain.

« Mon implication en tant que président de l’Union européenne de cyclisme (UEC), vice-président de l’Union cycliste internationale (UCI) et président du conseil du cyclisme professionnel, me paraît de moins en moins compatible avec la conduite d’une fédération aussi grande que la nôtre », a-t-il expliqué.

David Lappartient en a profité pour annoncer sa candidature à un deuxième mandat à la présidence de l’UEC, dont l’élection se déroulera en mars. Il ne cache pas qu’une candidature à la présidence de l’Union cycliste internationale « pourrait l’intéresser à terme ».

Vendredi 14 octobre

À 18 h, au Moulin de Pen-Castel, lancement du festival. C'est une élève du conservatoire de Sarzeau, Romane Launay, qui durant 15 minutes enchantera le public au piano et à 20 h 30, lecture « Romantisme et contemplation », par Fabrice Bourlet au piano et Juliette Bourlet, récitante. Tarif : 12 €.

Samedi 15 octobre

C'est du côté de l'abbatiale de Saint-Gildas que les concerts continueront. De 10 h à 11 h,répétition publique de Pierre Queval. Gratuit. De 11 h à 12 h 30, le professeur d'orgue Jean-Pierre Maudet permettra d'essayer l'orgue de l'abbatiale. De 14 h à 15 h 30, il animera une conférence. Gratuit.

À 20 h 30, récital d'orgue de Pierre Queval. Participation libre.

En parallèle, dès 16 h, à l'église d'Arzon, le Quatuor de trompettes de Bretagne, et ses quatre musiciens passionnés, interprétera Bach, Scheidt, mais aussi plusieurs pièces originales écrites depuis la fin du XIXe siècle. Tarif : 14 €.

Dimanche 16 octobre

Retour vers le Moulin de Pen-Castel, avec, dès 11 h, la viole de gambe de Juliette Guignard. Tarif : 12 €.

À 14 h, concert piano et violoncelle, par Agnès Le Blohic, au piano, et Maylis Tremblay, au violoncelle. Tarif : 12 €.

À 17 h, à la chapelle de Kerners, se produira le quatuor Phantas, formation originale réunissant quatre musiciens qui exercent leur art en Bretagne. Tarif : 14 €.

Réservation obligatoire : au 02 97 53 88 06 ou sur culture-animation@arzon.fr ou www.moulin-pen-castel.fr Pour les élèves du conservatoire (- de 18 ans), réservation directement au conservatoire. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Après le succès de l'expérimentation menée par l'UBS pour stabiliser les dunes à Penvins, le dispositif est étendu à Arzon. Le suivi sera réalisé par des écovolontaires et une caméra.

L'initiative

Vous l'avez peut-être remarqué : à Kerjouanno, comme sur différentes plages de la presqu'île de Rhuys, le cordon dunaire recule.

Pour tenter d'endiguer le phénomène, le Département, propriétaire et gestionnaire, expérimente des méthodes « douces » de stabilisation de la dune notamment à Penvins et Kerjouanno. Objectif : limiter son recul face à la montée des eaux marines et protéger les espèces rares qui s'y développent en contrôlant le piétinement.

En partenariat avec l'Université de Bretagne-Sud (UBS), une expérimentation est menée, depuis juillet 2014, avec un système baptisé AlgoBox, afin de stabiliser la dune, à Penvins. Le principe ? Des casiers en ganivelle de bois, remplis d'algues ramassées sur place, capte le sable transporté par le vent.

Expérience concluante

« Il a donné entière satisfaction depuis son installation. Grâce à cette expérience, le front dunaire de la plage a pu être stabilisé et la richesse végétale a été multipliée par quatre. On a pu également observer une amélioration de l'aspect paysager du haut de plage »,rapporte Julia Cochet, ingénieur littoral au laboratoire de Géosciences marines et de géomorphologie du littoral de l'Université de Bretagne-Sud.

« Une dune en bonne santé, c'est une dune large avec du volume et de la végétation et, dans ce cas, c'est plus costaud qu'une digue », souligne Sophie Bodin, du service des espaces naturels du département.

Le dispositif Algobox a bien résistéà la tempête Nausicaa, de février 2016. « Un seul élément a été arraché et encore, c'est un enrochement qui est tombé dessus, il sera remis en place la semaine prochaine avec un design différent, c'est expérimental donc on essaie de s'améliorer à chaque fois », explique Julia Cochet.

L'essai a étéétendu à Kerjouanno, un autre site sensible. « J'ai vu cette plage s'affaisser et reculer, fait remarquer le maire Roland Tabart. Nous sommes très sensibles à la préservation de notre territoire, avec le souhait fort d'impliquer la population environnante. »

Trois Algobox installés

Trois Algobox de cinq boxes chacun ont été installés début juillet et on peut déjà voir un début de rehaussement encourageant.

Cette installation s'accompagne d'une démarche de sciences participatives grâce aux membres du Réseau initiatives des éco-explorateurs de la mer (Riem) qui assureront le suivi de cette expérimentation. L'association lance un appel pour trouver des écovolontaires.

« Ils peuvent venir de partout. Seule obligation : se déplacer régulièrement sur la plage qui leur est affectée. Par exemple, à Penvins, en ce moment c'est une fois toutes les sept semaines. Ils ont une formation dispensée sur place », expliquent Jacques Dussol, président de l'association et Renée Dussol, coordinatrice.

Toutes les informations collectées seront analysées par des scientifiques et un docteur en géomorphologie traitera les images.

« En parallèle, une caméra sera installée sur le poste de secours pour analyser les mouvements du sable, de la mer. Cet équipement ne peut pas voir les visages et là, c'est une grande première au niveau expérimental, souligne Julia Cochet. Ce qui est très intéressant pour nous, c'est l'éco-ingénierie », ajoute-t-elle.

Le maire, Roland Tabart, voit déjà la possibilité d'aller plus loin... « Peut-être que nous pourrions créer une Fondation entre l'UBS, le Riem, le département et la mairie pour déclencher un pôle de compétences. »

Et le projet avance. « C'est possible, nous avons déjà une première réunion le 9 décembre avec une matinée à Vannes et l'après-midi sur le terrain », explique Christine Bonfiglio, responsable du service des espaces naturels du Morbihan.

Renseignements pour les écocitoyens : riem@gmail.com ou 06 20 71 02 81.

Stéphane Hautin, adjoint au développement économique, tourisme et commerces, a accueilli une cinquantaine de commerçants et artisans sur les 130, de la commune. Étaient présents également Marc de Ghellinck, directeur du port du Crouesty ; Pierre Lanoë, président du 1 000 Sabords et Lucie Cadorel, responsable de la course de l'Edhec pour Arzon-Evenements.

La mairie souhaitait communiquer sur trois grands points, le salon du bateau d'occasion, les deux gros chantiers à venir et la course des étudiants de l'Edhec.

Les 1 000 Sabords

Stéphane Hautin a rappelé l'impact que ce grand salon avait sur les affaires de chacun.

La commune participe en aide logistique et financière à hauteur de 75 000 €. « Le budget du 1 000 Sabords était ficelé lorsque fin août on apprenait que le plan vigipirate était encore renforcé. Il faut savoir que la location des barrières, a elles seules coûte 4 800 €. Ce sont des contraintes qui n'étaient pas prévues », a précisé Stéphane Hautin.

Il manque pour assurer cette sécurité supplémentaire 15 000 €. « Il va falloir que tout le monde donne un peu plus. Nous voulions qu'il y ait une vraie prise de conscience si l'on veut que l'événement soit pérenne dans l'intérêt de tous. »

Des groupes de travail sont mis en place pour essayer de trouver un équilibre. « Il n'est pas question que des intérêts particuliers puissent mettre en péril une nécessité d'intérêt collectif visant à l'évolution de la commune. »

Les deux gros chantiers

Le chantier Lamotte, rue de la Poste, va durer 15 mois et celui de l'extension du Miramar, 18 mois. Il devrait débuter début 2017. Il y aura une centaine d'ouvriers sur chaque chantier avec un objectif de fin des travaux saison 2018.

La mairie a demandéà chacun de proposer des menus midi mais aussi soir, adapté en termes de prix mais aussi en apport calorique.

Course de l'Edhec

Près de 2 700 étudiants de 18 nationalités différentes, et plus de 300 personnes autour seront présentes pour le plus grand événement sportif d'Europe. La 49e édition de la course de l'Edhec (école des Hautes études commerciales) se déroulera à Arzon, du 31 mars au 8 avril 2017.

Toute la semaine se succéderont les challenges à terre, en mer et sur sable. Un village jour sera installé avec une petite restauration légère et des bureaux de recrutements de grandes entreprises. « Le soir, la restauration est libre, il y aura donc beaucoup d'étudiants, parfois à petit budget, à se promener sur les quais, à vous d'étudier des offres commerciales pour les attirer », a souligné Stéphane Hautin.

Questions diverses

Les commerçants ont, comme chaque année, souligné la difficulté qu'ils rencontrent pour le logement des saisonniers. Cette année, trente ont été reçus avec des tarifs préférentiels dans les campings de la commune. L'année prochaine, ce sera le double.

La sécurité routière sur les quais a également été abordée avec, déjà acté, l'interdiction aux semi-remorques de 40 tonnes, ainsi que l'étude toujours d'actualité de port à terme piétonnier.

Quatre copains quitteront le 5 novembre le Crouesty à bord d'Ékolibri pour voguer sur trois océans pendant deux ans. Objectif : prouver que l'on peut voyager en rejetant peu de déchets.

Entretien

Igor Cottin, skipper de l'équipage « Sailing for change ».

Vous quitterez le Crouesty le 5 novembre pour un voyage de deux ans passant par trois océans. Êtes-vous prêts ?

On est tous les quatre libérés de nos emplois respectifs. On travaille donc d'arrache-pied depuis plusieurs semaines au chantier du Rédo sur Ékolibri, le bateau sur lequel nous réaliserons notre tour du monde.

On doit terminer la peinture extérieure et les aménagements intérieurs. Mais on sait déjà qu'il tient bien la mer. Une partie de l'équipage l'a déjà testé pendant les deux mois de convoyage depuis le sud de la France, en juin et juillet.

Quelle est l'originalité de votre projet ?

Nous voulons limiter au maximum le rejet de déchets. C'est le principe même de notre projet. Nous allons donc emporter de la nourriture en vrac, faire des conserves nous-mêmes. On aura aussi un mini-potager à bord pour pouvoir consommer des légumes frais.

Sans oublier deux poules qui produiront de l'engrais et des oeufs. Ça n'est pas la première fois qu'un équipage embarque ce genre de passagers... Ce sera des poules pondeuses bretonnes de l'Ésat de Saint-Marcel que l'on va amariner avant notre départ. Les travailleurs handicapés suivront les aventures de l'équipage et de leurs poules à distance.

Quid de l'équipement du bateau...

Nous avons un hydrogénérateur et des panneaux solaires pour nous alimenter en électricité. On a pour objectif d'être complètement autonomes.

Vous avez obtenu le soutien inattendu de personnalités de l'écologie...

On a été agréablement surpris de l'écho qu'il a pu recevoir dans les médias au niveau national. Nous avons obtenu le soutien de Béa Johnson qui, en famille, vit le zéro déchet chez elle aux USA depuis huit ans. Elle a accepté d'être notre marraine. On vient également d'obtenir le coup de coeur de la Fondation Nicolas Hulot.

Vous allierez l'utile à l'agréable en participant à plusieurs programmes scientifiques...

Effectivement, nous avons établi un partenariat avec le Réseau initiatives des éco-explorateurs de la mer (Riem). Nous allons participer à un nouveau protocole mis en place grâce à une coopération entre l'Ifremer et le Riem. Il a pour but de permettre une évaluation de la quantité des déchets flottants. Les données collectées seront transmises au Riem pour vérification et ensuite à l'Ifremer pour analyse.

Nous allons aussi travailler pour des ONG et des partenaires privés pour lesquels nous testerons des produits moins polluants (boîtes hermétiques en bioplastique ; revêtement invisible et protecteur qui fait office de bouclier contre les saletés et évite d'utiliser des détergents ; hydrogénérateur de nouvelle

génération...).

Quels sont les établissements scolaires qui vous suivront ?

On a déjà rencontré des 6e et 5e du collège de Rhuys à Sarzeau. On va leur faire visiter le bateau avant notre départ tout comme aux écoliers d'Arzon. Nous serons aussi suivis par des collégiens de Douarnenez, des étudiants de l'université de Montpellier, de l'Icam de Nantes...

Quel sera votre parcours ?

Nous mettrons d'abord le cap sur le Portugal avec une première escale à Lisbonne puis nous appareillerons pour les îles Canaries, le Cap Vert avant de traverser l'Atlantique pour découvrir les Antilles, Haïti, le Panama. On devait s'arrêter aux Galapagos mais on ne le fera pas car il faut un bateau sans bactérie or avec notre potager et nos poules, c'est compliqué. Puis cap sur le Pacifique avec la Polynésie, le nord de l'Australie, le sud de l'Indonésie.

On traversera l'Océan indien, pour arriver en Afrique du Sud, puis cap sur le Brésil plutôt que de longer l'Afrique car il y a encore des risques au niveau sécurité. Puis on rentrera par les Antilles avant de retrouver l'Atlantique. Un périple de trente escales qui nous fera rentrer en 2018, si tout va bien.

Lionel CABIOCH.

Le 3 novembre, le bateau sera mis à l'eau au port du Crouesty. Le public pourra le visiter les 3 et 4 novembre au quai d'honneur. Il sera ensuite convoyéà Port-Navalo le 5 novembre avant une présentation de l'expédition l'après-midi à la capitainerie puis inauguration d'Ékolibri. Départ prévu en fin d'après-midi (en fonction de la météo).

Femmes de Bretagne est un réseau d'entraide pour les porteuses de projet, les chefs d'entreprise et les femmes solidaires. Chacun peut y partager son parcours, ses questions, proposer son aide et participer à des ateliers, ou des moments d'échanges.

La première rencontre a eu lieu samedi, sur le territoire de la presqu'île de Rhuys. Caroline Saliéri avec Marie-Gabrielle Copadaneau ont organisé cet événement. Partenaire depuis le début, le Miramar la Cigale a accueilli les participantes dans son bar surplombant la mer. Elles étaient une trentaine.

Chacune s'est présentée et a pu formuler ses attentes. Deux témoins sont intervenus pour expliquer le soutien reçu par le réseau, Fabienne Mazé de Shopus et Sandrine Papazow, Les Nouvelles Quaintrelles. Le maire ainsi que Martine Armange, élue, ont montré leur encouragement et leur attachement à la présence des femmes dans le développement économique.

Lors de cette première rencontre, Caroline Saliéri a passé la main à Caroline Di Gallo.

Le réseau breton compte 4 350 membres sur les cinq départements et a suivi plus de 200 entreprises dans leur lancement. Sur le Morbihan, elles sont 1 200 et, sur la presqu'île de Rhuys et dans un rayon de 30 km alentour, déjà 625 adhérentes. Leurs ambitions seraient d'atteindre les 6 000 à 10 000 membres et développer le réseau dans d'autres régions.

Les après-midi échanges et les ateliers sont animés localement par des coordinatrices bénévoles. Ils ont lieu le samedi à un rythme bimestriel. À noter déjà, le prochain rendez-vous le 10 décembre, au Miramar La Cigale, à 14 h 30.

Renseignements : www.femmesdebretagne.fr

Le directeur de Bretagne Sud Habitat, Erwan Robert est venu, mardi après-midi, remettre officiellement les clés de la résidence Ar Vervent à Roland Tabart.

Les emménagements ont commencé il y a quinze jours, dans les onze pavillons touts neufs en location - accession, véritable tremplin pour devenir propriétaire pour les revenus moyens. Un succès, puisqu'une seule maison de 83 m² avec jardin et parking, d'un montant de 179 000 €, est encore à la vente.

Mardi c'était au tour du collectif, comprenant neuf logements sociaux en location à l'étage et un logement à domicile partagé en rez-de-chaussée, d'être livrés. Le coût de ces deux constructions est de 1,7 million d'euros pour les pavillons en accession et de 1,4 million d'euros pour l'autre partie.

Le domicile partagé, une nécessité

Les appartements à l'étage sont tous loués, à 90 % par des Arzonnais. Le domicile partagé, géré par le Centre communal d'actions sociales, proposera huit lits médicalisés à des personnes désorientés, type Alzeihmer ou apparenté. Quatre chambres de chaque côté de la pièce de vie, deux grandes salles de bains équipé pour recevoir des personnes en fauteuil, tout de plain-pied avec vue sur les jardins et l'école, afin de conserver du lien.

Sept emplois seront créés, principalement des auxiliaires de vie, qui accompagneront les résidents 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

« Notre travail, à présent, va consister à reprendre contact avec les familles déjà inscrites ainsi que les nouvelles. L'ouverture est prévue pour le 1er décembre », a souligné Carole Dréan, responsable du CCAS d'Arzon. La mairie a investi 100 000 € dans ce domicile partagé et le CCAS, 50 000 €. Bretagne Sud Habitat a déjà une bonne pratique en partenariat avec la Clarpa, association qui regroupe des retraités. Elle gère déjà plus de vingt-cinq domiciles partagés sur le Morbihan.

Déplacement du foyer logement

« Mon objectif fondamental est à présent de transférer le foyer logement à l'emplacement de l'ancienne école privée. Il faut trouver un accord intelligent pour que ce soit profitable à l'un comme à l'autre, sans que cela coûte de l'argent à Arzon. La maison basque, face à la maison des Associations, va être démolie juste après le Mille Sabords, a précisé Roland Tabart. Nous travaillons avec l'agence régionale de santé, l'appui des instances préfectorales et sanitaires arzonnaises ainsi que le corps médical, pharmaceutique et paramédical pour la création d'un pôle santé. Les objectifs sont fixés pour 2020, date à laquelle tout devra être opérationnel ou en passe de l'être. »

L'inauguration officielle du domicile partagé aura lieu le 17 novembre et sera suivie, le lendemain, d'une journée « portes ouvertes », de 10 h à 18 h.

Deux amis d’enfance, Nicolas Le Serf et Jean-Pierre Callec, espérent être rejoint pour organiser un festival artistique et culture sur Kerners sur la commune.

L’initiative

« Nous sommes une centaine d’habitants à l’année. Auparavant, il y avait des bars, un restaurant. Nous souhaitons redonner de l’animation à Kerners, renforcer les liens entre les habitants en y joignant les personnes en résidences secondaires et ceux de passage », explique Nicolas Le Serf.

Il existe déjà un fest-noz l’été, repris par une équipe de jeunes dynamiques, et des joueurs de boules bretonnes qui se réunissent régulièrement près de la Chapelle.

Pluridisciplinaire

Les deux amis souhaitent créer un festival, qui pourrait avoir lieu le 19 et 20 août, dates à préciser avec la mairie et Arzon-Evenement. « Ce festival serait pluridisciplinaire, avec de la musique, des arts de rue, de la danse, du théâtre, sous forme de petits spectacles qui puissent s’insérer partout dans le village, y compris dans les jardins privés de ceux qui se prêteront au jeu », détaille Jean-Pierre Callec.

« On ne veut pas se consacrer qu’à l’artistique, on veut des temps de convivialité, des repas ou pique-nique. Pourquoi pas un atelier découverte de la boule bretonne, une mise en valeur de la gastronomie avec des producteurs locaux, de notre patrimoine, de nos artisans », ajoute Jean-Pierre Le Callec.

Ils souhaitent le festival écho-responsable en cohérence avec l’environnement : gobelets, matériaux écologiques, toilettes sèches et promotion des déplacements doux pour arriver jusqu’au site.

Création de l’association « Echo Beach »

Jean-Pierre et Nicolas ont décidé de recréer l’Echo Beach, une association qui, dans les années 1980, avait déjà mis en place une cinquantaine de concerts. Nicolas en est le président et Jean-Pierre le trésorier. Ils attendent avec impatience les habitants de Kerners et au-delà qui souhaiteraient se mobiliser avec eux sur ce projet.

Ils ont besoin de renfort humain mais aussi financiers et espèrent trouver durant la période des vacances de la Toussaint des adhérents et des partenaires. Et de rester preneurs de toutes bonnes idées.

Contact : 06 62 62 05 63 ou nicolasleserf@hotmail.com