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Trente ans après sa création, c'est toujours le même concept qui anime le salon Mille Sabords ouvert depuis jeudi et jusqu'à dimanche au port du Crouesty. Même si les achats ont pu évoluer et si la crise économique a aussi touché l'industrie nautique. Le salon du bateau d'occasion a pris de l'ampleur tant sur les quais que le long des pontons, mais jusqu'à dimanche soir on peut toujours y trouver de longs et racés monocoques, de chaleureuses embarcations traditionnelles, des petits catamarans légers, des pêche promenades sans prétention ou encore de puissants hors-bords. Sans compter qu'au fil des ans sont venus s'ajouter des kayaks tenant bien la mer, des semi-rigides pratiques pour la mise à l'eau ou désormais des paddles très prisés.
L'entrée reste toujours gratuite pour atteindre les quais du Crouesty. Cette volonté initiale a été conservée au fil des ans et continue d'être l'une des forces de ce rendez-vous.Car si ce salon s'adresse en priorité aux plaisanciers, il est aussi souvent devenu un but de sortie en famille durant les vacances de la Toussaint. « On y vient pour voir des bateaux, éventuellement acheter des petites pièces d'accastillage, mais surtout pour s'imprégner d'une atmosphère en mangeant une barbe à papa ou encore en regardant les enfants faire naviguer des voiliers miniatures sur le bassin du vent », raconte un habitué de Mille Sabords. Sans oublier qu'il y a aussi des affaires à faire dans les boutiques bordant le port : depuis ces dernières années, les commerçants profitent de ce long week-end pour brader leur stock avant leur fermeture hivernale.
Elles constituent également un facteur non négligeable d'attractivité. Exposition sur l'histoire du Crouesty, conférences de navigateurs, dédicaces d'écrivains plaisanciers, puces marines, démonstration d'exercice de sécurité, concerts musicaux, jeux pour les enfants : il se passe chaque jour quelque chose sur les quais. Au point qu'ils sont souvent engorgés.« Pour ce 30e anniversaire, notre prioritéétait d'améliorer la fluidité de la circulation du public autour du port. Pour ce faire, nous avons déplacé des animations et nous avons surtout créé un véritable sens de circulation avec un ponton long de 80 m qui permet de traverser le port sans avoir à revenir sur ses pas le long des quais », explique le président Bruno Guillon-Verne.Et de manière à retenir plus longtemps les visiteurs sur le site de nouvelles animations visuelles sont organisées cette année sous la forme de projections de jeux de lumière, chaque soir de 18 h à 20 h, sur la capitainerie, le phare, les bassins et les bâtiments entourant le port.Salon Mille Sabords, port du Crouesty à Arzon, jusqu'au dimanche 2 novembre. Entrée gratuite.
L'île Boëdic, dans le golfe du Morbihan, l'une des dernières passions d'Olivier Metzner, célèbre avocat parisien décédé en mars 2013, va connaître une nouvelle vie.
Le mandat de vente, longtemps confiéà l'agence vannetaise Bénéat-Chauvel, a finalement été remis, il y a quelques mois, à Valérie Le Bénézic, agent immobilier chez Sotheby's. « C'était un choix de la famille que de confier ce bien à une agence comme la nôtre », explique la spécialiste des biens atypiques et extraordinaires.
Valérie Le Bénézic est en passe de conclure une vente de plusieurs millions d'euros. En 2010, l'avocat avait déboursé 2,5 millions d'euros pour acquérir ce paradis privé de 7, 5 ha, situé en face de Vannes. L'île comprend une longère et une maison de maître de 887 m² habitables et meublés. Elle est aussi constituée de deux maisons annexes, dont l'une est occupée par un couple de gardiens qui réside et entretient toujours l'île.
6 939 000 €
Cet immense rocher, terrain de jeu de Philippe de Broca en 1970 pour son film « Le cavaleur » avec Jean Rochefort, est mis en vente aujourd'hui au prix de 6 939 000 €. Mais il était estiméà 10 millions il y a plus d'un an. Il intéresse plusieurs acheteurs, notamment des Français mais aussi des étrangers.
Plusieurs offres ont été déposées. « Nous avons effectivement plusieurs pistes sérieuses. Nous n'avons pas encore signé de compromis de vente mais les vendeurs étudient les offres et la vente va rapidement se faire », confirme Valérie Le Bénézic.
Qui sont donc les futurs acheteurs ? pas question pour l'agent immobilier de dresser leur portrait. Il est cependant acquis que l'île n'accueillera pas un projet commercial ou hôtelier.
La rumeur courait à Séné qu'un ancien Premier ministre aurait visité l'île pour le compte de sa fille, mariée avec un responsable d'une société immobilière française. « Faux », répond catégoriquement la mandataire immobilière. S'agit-il alors d'une personnalité people ? « Non plus, il s'agit plutôt de projets familiaux », ajoute l'agent immobilier.
En tout cas, pour la professionnelle de l'immobilier haut de gamme, «c'est la plus belle île du Golfe. D'abord par sa superficie habitable et son terrain. Mais surtout, elle a été rénovée avec une telle précision et avec des matériaux de qualité. L'acheteur arrive et pose ses valises. Il n'y a rien à faire. »
La 30e édition de Mille Sabords s'est achevée sous la pluie ce dimanche. Mais le soleil qui a inondé les trois jours précédents a largement contribuéà la réussite des affaires : 250 des 800 bateaux exposés ont trouvé preneur, soit une embarcation sur trois. Avec un segment qui a particulièrement tiré son épingle du jeu : celui des unités à moteur, à moins de 30 000 €.
« Malgré une conjoncture qui freine les ventes, le Mille Sabords est toujours là et fête ses 30 ans en fanfare. Il continue de vendre et de dynamiser le marché », assure Bruno Guillon Verne, président de ce salon du bateau d'occasion. Durant ces quatre jours, ce sont peut-être les particuliers qui ont globalement le mieux vendu. « 30 % de leurs bateaux ont changé de mains : c'est un chiffre en hausse par rapport aux dernières années. Voilà un très bon résultat qui signifie que les particuliers se sont adaptés au marché, l'ont analysé et ont proposé des prix raisonnables », explique Bruno Guillon-Verne.
Chez les professionnels, la clientèle semble avoir été plus hésitante, avec entre 20 et 25 % d'unités vendues, même si certains ne cachent pas leur satisfaction d'avoir réalisé de bonnes affaires. « Ce chiffre est en légère baisse mais il demeure extrêmement positif dans le contexte économique actuel. Et des ventes continuent souvent d'être conclues dans les semaines qui suivent notre salon », relativise le président de Mille Sabords.
Cela fait plusieurs jours que l'on s'affaire sur le chantier de l'hôtel Miramar au Crouesty à Arzon. Deux immenses grues de trente et quarante mètres dotées chacune de flèches de soixante-quinze et soixante mètres ont commencéà déposer au sol la verrière du quatrième étage. Le chantier est immense, il occupe tout l'espace extérieur de l'hôtel, ainsi qu'une bonne partie du parking voisin.
Rappelons que l'hôtel a été récemment racheté par la société French properties management qui gère les intérêts de l'émir du Qatar. Les travaux devraient durer jusqu'au 8 mars prochain, et mobiliseront jusqu'à quatre cents ouvriers. Ils concernent la façade qui sera isolée par l'extérieur ; l'ensemble du quatrième étage qui offrira une vue imprenable sur la baie de Quiberon ; les chambres, l'entrée et l'espace thalassothérapie seront transformés dans un esprit largement inspiré par la mer.
OUEST-FRANCE
La vigne a été cultivée sur le territoire du Parc naturel régional (PNR) du Golfe du Morbihan jusqu'au milieu du siècle dernier. Particulièrement en presqu'île de Rhuys qui en a compté jusqu'à 1 000 ha (dont 399 ha rien que pour Sarzeau) au milieu du XIXe siècle.
« Le vin pourrait devenir un atout économique et un produit leader et complémentaire de ceux qui existent en presqu'île comme la tome de Rhuys, les huîtres... », explique Ludivine Guinoiseau.
Étudiante en master à l'École supérieure d'agriculture d'Angers, elle a réalisé un mémoire de fin d'études au sein du Syndicat intercommunal du Golfe du Morbihan (SIAGM) sur l'opportunité de replanter des vignes. Elle a présenté son étude exploratoire lors d'une réunion publique, lundi soir, à l'Hermine. Elle est formelle : c'est possible.
Quatre projets existent dans le Golfe : deux professionnels à Sarzeau, l'un porté par Louis Chaudron, l'autre par deux pépiniéristes et deux viticulteurs du Beaujolais et du muscadet ; un associatif sur l'Île d'Arz et un autre pédagogique sur l'Île d'Ilur.
Les conditions climatiques équivalentes voire même meilleures que d'autres grands vignobles (Muscadet, Anjou, Beaujolais et même Côtes du Rhône) et la composition des sols (granite, gneiss et micaschistes) permettraient l'épanouissement des vignes.
Aujourd'hui, le véritable frein à la réimplantation de vignes dans le Golfe du Morbihan se situe au niveau législatif. La réglementation actuelle en vigueur en Europe et en France interdit toute plantation. « C'est une barrière quasiment impossible à franchir pour les différents porteurs de projets, particulièrement pour les professionnels », estime Ludivine Guinoiseau.
Mais la situation juridique actuelle est en pleine mutation. En 2016, les textes vont évoluer dans une optique d'accroissement du vignoble. « Le nouveau régime d'autorisations de plantation devrait être plus souple, facilitant, a priori, la plantation de vignes dans le Golfe du Morbihan. »
Arzon - Ouest-France
Catherine Duranton, première adjointe au maire d'Arzon a décidé de quitter ce poste, tout en restant conseillère municipale. Il s'agit, dit-elle d'une« chronique d'une démission annoncée » basée sur un profond désaccord sur la méthode et les pratiques. Elle écrit : « J'ai pris la décision hier de me démettre de mes fonctions de premier adjoint, considérant que je n'ai plus ma place au sein de l'équipe municipale (...) Si mes convictions sur la nécessité d'aller de l'avant sont restées intactes, je ne partage plus la fierté d'être le premier adjoint.
Aujourd'hui, je ne peux plus cautionner ni la méthode ni les pratiques. Les attitudes hégémoniques et sélectives, répétées ne permettent ni une vision partagée ni un travail d'équipe nécessaire à la prise en compte des idées de chacun de ses membres. Je m'en suis clairement et directement exprimée à plusieurs reprises, mais en vain. Mon rôle de premier adjoint a petit à petit été vidé de sa substance, mes positions ou actions par trop souvent empêchées, écartées, déjugées ou désavouées.
Les tensions sont réelles et palpables aux yeux d'un trop grand nombre de personnes. Elles entravent, la bonne marche des services municipaux.
Par ce retrait, elle espère « pouvoir contribuer à la prise de conscience indispensable à un changement d'état d'esprit car « diviser pour mieux régner » n'a jamais mené bien loin. Mais l'ex première-adjointe reste conseiller municipal pour « faire entendre une autre voix ».
La réaction du maire
Roland Tabart, maire d'Arzon prend acte : « Les élus, se sont fixé un plan de développement de société pour Arzon. Ce projet est en pleine édification et sa mise en place se fait sur un mode de travail collectif qui requiert une grande disponibilité et une grande écoute de la part des élus. Aucun n'a le monopole de la pensée ni de sa traduction. L'adhésion de chacun à ce plan et à ce fonctionnement est nécessaire.
Qui sera le prochain premier adjoint ? « Nous réfléchirons à la meilleure redistribution dans le souci du résultat et dans l'intérêt général »indique le maire
Du 02 décembre 2014 au 23 janvier 2015
L'Hermine àSarzeau
Comment appréhender les transformations du territoire, révélées par le paysage ?
Les paysages du Golfe, qu’ils soient ordinaires ou très extraordinaires, évoluent sans que nous le percevions forcément. Nous ne discernons pas toujours les transformations de notre cadre de vie et de travail au quotidien. C’est pourquoi en 2004, le projet de Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan a mis en place l’Observatoire Photographiques des Paysages.
Pour célébrer ces 10 ans de mise au point sur nos paysages en mouvement, PNR partage avec tous lespublics, sous différentes formes, certaines séries photographiques et les expérimentations qu’il a menées sur l’évolution des paysages :
- re-photographier un point de vue toutes les heures, tous les ans, tous les 10 ans, tous les 50 ans, 100 ans !
- suivre la course d’une marée, observer les fonds marins
- témoigner des pratiques et des usages rythmant le territoire
- donner la parole aux habitants, aux scolaires, aux élus
- mettre en réseau toutes ces initiatives.
Horaires:
lundi de 17h à 20h
mardi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h
mercredi de 9h à 20h
jeudi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h
vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 20h
samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h
Exposition visible partiellement pendant les vacances scolaires. Horaires au 02 97 48 29 42
Huit cents colonies de frelons asiatiques ont été recensées dans le Morbihan, « un chiffre largement sous-estimé, bon nombre de nids n'ayant pas été signalés, déclare Odile Faivre, élue en charge du dossier à Arzon. D'ailleurs, le Morbihan est en retard par rapport aux autres départements bretons où on ne compte que 150 à 200 nids en moyenne. »
« Le frelon asiatique s'installe au sol, dans les arbres, dans les habitations précise Stéphane Carray, responsable technique à la mairie.À l'approche de l'hiver, les reines devraient avoir quitté les nids pour se réfugier dans un abri naturel, ajoute-t-il, or avec la douceur persistante, bon nombre de nids restent actifs. »
Les abeilles et les pollinisateurs en général sont ses proies privilégiées. «Une colonie de frelons peut compter 10 000 individus et tuer jusqu'à 15 000 abeilles par jour », déclare Odile Faivre, citant l'exemple de Laurent Labeyrie, un apiculteur d'Arzon, qui a perdu trois de ses quatre ruches.
Les pompiers n'interviennent que dans l'espace public quand il s'agit de détruire un nid ; les particuliers doivent faire appel à un prestataire privé. Le coût d'une telle opération peut démarrer à 90 € et atteindre 500 à 600 € selon les moyens à mettre en oeuvre.
« Une quinzaine de nids ont été détruits de cette manière cette année à Arzon, explique Stéphane Carray, mais il existe une alternative au traitement chimique : la mise en place de pièges sélectifs. »C'est le choix d'Arzon où l'équipe de Nasser Benaï, chargée des espaces verts, fabrique, pour une somme dérisoire, des pièges artisanaux terriblement efficaces qui fonctionnent au vin blanc et à la bière brune. Ils en déposent régulièrement dans des lieux stratégiques.
Pour déterminer précisément ces lieux, les services de la mairie ont besoin de cartographier les implantations de ruches. Les apiculteurs amateurs, quelle que soit l'importance de leur élevage, sont invités à contacter le 02 97 53 44 60.
Ouest-France
Après avoir fait part de l'installation au sein du conseil communautaire de la presqu'île (CCPR) de Vincent Le Gallic, conseiller municipal à Saint-Gildas-de-Rhuys, en remplacement de Bernard Brignon, démissionnaire en septembre dernier, David Lappartient, président, a ouvert vendredi à Arzon, le débat d'orientations budgétaires 2015.
« La situation est difficile, voire tendue», a-t-il déclaré d'emblée précisant que ce projet de budget, «qui doit être à l'équilibre, a étéétabli en tenant compte d'un préalable : ne pas augmenter les impôts. »
Et d'expliquer : « La dotation de l'État va baisser de 25 % ; les charges et les compétences confiées à la CCPR augmentent et les recettes diminuent. Le budget de la collectivité dégagera peut-être un léger excédent en 2014, ça ne sera plus le cas en 2015 », a-t-il poursuivi, ajoutant que «2016 et 2017 seront plus difficiles encore », pour les mêmes raisons et notamment à cause de la progression des cotisations au fonds de péréquation en faveur d'autres collectivités. « C'est la première dépense de la CCPR », a-t-il précisé tout en estimant « qu'on ne pourra pas équilibrer le budget 2016 à fiscalité constante ».
Vers la fin de l'indépendance ?
Si l'intercommunalité n'accroît pas la pression fiscale, de quels leviers dispose-t-elle pour rester à l'équilibre financier en 2015 ?« Quelles économies faire ? » s'est interrogé David Lappartient : « Agir sur la masse salariale en ne remplaçant pas les postes vacants, c'est un changement de culture nécessaire », a-t-il expliqué, répondant à l'étonnement manifesté par plusieurs conseillers quant à la disparition annoncée du poste de responsable du pôle économie et développement.
Autres possibilités énoncées : le recours à l'emprunt, bien que l'endettement de la CCPR soit faible, cela n'est pas envisagé. «Il faut avoir les moyens de rembourser sa dette », a-t-il dit. Faut-il alors réduire le service rendu à la population «qu'on a développé alors que nous n'en avions pas forcément les moyens ? »s'est-il interrogé.
« Aujourd'hui, la réalité nous rattrape. Devons-nous en conclureque nous n'avons plus les moyens de notre indépendance ? »a-t-il lancé, laissant planer l'idée de devoir un jour rejoindre une autre communauté de communes (une possibilité qui, d'ailleurs n'est pas écartée, la CCPR comptant moins des 20 000 habitants requis par la loi).
Seul poste en nette augmentation (+45 %) dans ce budget 2015, celui de L'Office de tourisme intercommunal. «Cela comprend une demande de subvention ponctuelle et exceptionnelle ; et le tourisme est le seul secteur économique prospère de la presqu'île », a expliqué Roland Tabart aux conseillers qui se sont étonnés d'une telle progression. Le budget 2015 sera soumis au vote des conseillers en décembre.
Le conseil en bref...
Les conseillers ont autorisé le président à signer une convention avec E-Mégalis, fournisseur d'un bouquet de services numériques aux collectivités. Ils ont validé le bilan 2013 du Programme local de l'habitat (PLH) visant notamment à assurer une meilleure maîtrise des opérations logement et à favoriser l'installation des ménages et le développement du logement abordable. Ils ont enfin accordé une subvention exceptionnelle de 5 000 € au Mille Sabords, «un événement qui génère un réel retour, a dit François Mousset, mais qui n'a pas obtenu tous les partenariats prévus ».
Le 30 octobre dernier, Catherine Duranton démissionnait de son poste de premier adjoint, sans quitter le conseil municipal. Le préfet ayant accepté cette démission, les élus avaient le choix de remplacer Catherine Duranton soit en effectuant un simple glissement ; soit en élisant un nouveau premier adjoint.
La seconde possibilité avait la préférence de Roland Tabart, maire, désireux de faire de cette désignation «un moment de pleine démocratie ».
Les dix-neuf conseillers l'ont suivi et deux candidats se sont offerts à leur choix : Odile Faivre, conseillère déléguée et Stéphane Hautin, quatrième adjoint. Il aura fallu deux tours pour les départager, Odile Faivre l'emportant d'une seule voix : 10 contre 9 ; le bulletin blanc du premier tour s'étant reporté sur elle au second.
Arzon conserve donc cinq adjoints et ne compte plus, pour le moment, que deux conseillers délégués. « Une réflexion va être menée entre les élus pour déterminer s'il y a lieu de revenir à trois », a dit le maire qui a ajouté que «la définition des compétences du premier adjoint sera faite le moment venu ».
Quel avenir pour la communauté de communes ?
Profitant du compte rendu d'activités de la Communauté de communes de la presqu'île de Rhuys (CCPR), présenté par Martine Armange, un débat s'est engagé autour de son avenir, bien que, selon Gérard Labove qui la présidait encore récemment, son activité soit «importante, notamment en matière de mutualisation ».
Il a insisté sur ses aspects positifs : « Le travail réalisé par les cinq communes a consolidé la CCPR, elle n'est pas en perdition, et on serait en situation plus difficile si elle n'avait pas été créée... » Et d'ajouter :« On savait que le regroupement avec une autre communauté se ferait à l'horizon 2023. Le préfet a toutefois accepté sa création, du fait de la forte identité géographique et des moyens de la presqu'île. Nous sommes aujourd'hui en position plus favorable (qu'à l'époque) pour rejoindre une autre communauté».
Et Roland Tabart, qui en est le vice-président chargé du tourisme, de répondre :« Je reste dans l'expectative quant à la pérennité de la communauté compte tenu de son budget (cf. la réunion d'orientation budgétaire de la CCPR du 16 novembre) et des choix qui seront faits par le gouvernement quant au seuil plancher d'habitants (il est fixéà 20 000 actuellement, pourrait être ramenéà 10 000 et la CCPR en compte 13 500). Nous devrons envisager toutes les hypothèses », a-t-il ajouté.
Le conseil en bref
Dotations
Arzon soutien la motion de l'Association des maires de France visant à«dénoncer l'amputation de 30 % des dotations de l'État », et prévenantque« les collectivités ne pourront pas absorber une contraction aussi violente de leurs ressources. »
Comme ses 36 000 confrères le maire d'Arzon demande donc «le réexamen du plan de réduction des dotations de l'État ; l'arrêt des transferts de charges et une réunion urgente pour remettre à plat les politiques publiques impactant les budgets des collectivités locales ».
Taxe d'aménagement
La part revenant à la commune sera maintenue à 5 % avec une exonération de 50 % sur les habitations principales bénéficiant d'un prêt à taux zéro ; une exonération de 100 % est également accordée pour les logements sociaux.
La taxe sera réduite de 50 % pendant un an pour les installations de commerces de détail de moins de 400 m² et il n'y aura pas d'exonération pour les abris de jardin de plus de 9 m²
Aménagement du Broussetisse
Pour l'aménager, la commune a obtenu une déclaration d'utilité publique ; elle doit à présent acquérir trois terrains sur les neuf qui la composent. Une enquête parcellaire est lancée qui devrait durer neuf mois.
Lionel CABIOCH.
L'initiative
« C'est une filière locale forte et solide! »Le nautisme pèse lourd dans la presqu'île comme l'indique le rapport sur la situation économique publié en avril 2013 par la communauté de communes.
Avec 53 entreprises (1), 150 emplois directs, 500 indirects, 1 500 emplacements de bateaux au Crouesty et près de 4 596 possibilités d'amarrage (mouillages, catway, racks...) sur le territoire, 4 clubs nautiques... la presqu'île se doit d'être présente et visible au salon Nautic, qui se déroule à Paris du 6 au 14 décembre.
« Montrer notre savoir-faire »
« Nous avons la volonté de montrer notre savoir-faire et notre offre extraordinaire tant en matière de nautisme qu'en matière touristique », explique David Lappartient, conseiller général et président de la communauté de communes.
Pour la première fois, les acteurs de la filière nautique en partenariat avec le Yacht-Club Crouesty Arzon (YCCA), la Compagnie des ports du Morbihan, Arzon Animation, le salon Mille Sabords, l'Office de tourisme (OTI) de la presqu'île organisent vendredi 12 décembre à 18 h une présentation officielle de la destination.
«Ça sera l'occasion pour tous les partenaires de dévoiler leur programme 2015 avec les nouveautés, indique Arnaud Burel, directeur de l'OTI. Mais aussi de parler de pratiques durables dans le nautisme, dans le contexte d'obtention du label Parc naturel régional, de présenter les chiffres du nautisme.»
Cette manifestation aura lieu sur le stand du conseil général. C'est un moyen pour les chantiers et autres acteurs du nautisme d'avoir une visibilitéà moindre frais. A l'image de Marine Composite (Arzon) qui sera là avec sa gazelle, un dériveur en matériaux composites adapté au Golfe.
Cette initiative a été prise voici quatre ans par le Département pour aider des sociétés de petite taille, qui auraient des difficultés àêtre présentes par elles-mêmes à ce rendez-vous. D'autres ont pu tester la rentabilité de l'événement en 2013 et se lancer dans la location de leur propre emplacement cette année.
C'est le cas de Marin'Arzon qui présentera sur 10 m2 un voile-aviron en polyester à clins de 3,50 m. « On espère en vendre (de 7 000 à 7500€ l'unité) pour rentabiliser notre présence au Nautic qui nous coûte autour de 3000€ rien que pour la location. On y croit car, l'an passé, sur le stand du conseil général, on avait finalisé une vente. On s'est alors dit qu'au Nautic, il y avait un vrai potentiel », indique Loïck Geoffroy du chantier Marin'Arzon.
« Plus aussi rentable ! »
Crouesty Location aura aussi un stand comme c'est le cas depuis 25 ans. Mais la crise est passée par là et sur les trois loueurs de bateaux du Crouesty présents jusqu'à l'an passé au Nautic, il sera le seul à exposer cette année.
« Quand arrive la période où il faut se décider à réserver un stand, on se pose la question d'y aller ou pas car ça n'est plus aussi rentable qu'il y a 20 ans où on réalisait au salon la moitié des locations du mois d'août. Désormais les gens se décident à partir en vacances trois semaines à l'avance et donc louent à la dernière minute », explique Séverine Chéron-Bonhomme, responsable commerciale. C'est la première année que la société ne proposera pas de locations sur la base nautique des Seychelles qu'elle possédait car elle l'a vendue. « Mais pour compenser, on proposera un service d'agence avec possibilité de louer des bateaux à l'étranger et on vendra aussi des bateaux de la marque Delphia. »
(1) Chiffres actualisés au 1er décembre 2014.
Les pompiers volontaires d'Arzon, commandés par le lieutenant Daniel Couedel, s'inquiètent de « la difficulté et l'urgence qu'il y a à recruter. Nous n'avons pas beaucoup de retours à nos appels et nombre de jeunes qui le font ne restent pas, a constaté Daniel Couedel Ils partent pour les études ou pour trouver un travail ailleurs. La conséquence, poursuivra-t-il, est que nous ne sommes plus assez nombreux le soir ou le week-end. Nous sommes dix, plus deux en double effectif. À Arzon, nous avons perdu l'équivalent d'une personne par an depuis 2004 !»
Le poste d'Arzon a à son actif cette année 341 sorties, en grande majorité sur la commune (301). Mais ils sont aussi appelés à Saint-Gildas-de-Rhuys, voire Sarzeau et Saint-Armel ; 80 % de leurs interventions concernent des secours à la personne. Ils ont été appelés vingt et une fois pour du secours nautique et dix fois pour éteindre des feux.
Lors du Nautic, la presqu'île de Rhuys présentera les grands rendez-vous qui marqueront le territoire en 2015 :