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Aménagement du port du Crouesty

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Travaux au Crouesty : les usagers montent au créneau

Maryse Massulteau, présidente de l'association des usagers du port du Crouesty (Asuc), devant la darse-est.
Maryse Massulteau, présidente de l'association des usagers du
port du Crouesty (Asuc), devant la darse-est. | 

L'association des usagers du port du Crouesty réagit au réaménagement du port. Sa présidente, Maryse Massulteau, indique que sur les 19 millions d'euros de travaux, « 70 à 80 % du financement émaneraient de la Compagnie des ports du Morbihan (CPM) ».

Et pourtant « aucun des usagers plaisanciers n'a été associé au projet et aux concertations menées avec la commune et la Compagnie des ports ». Ni les représentants de l'association des usagers du port du Crouesty, désignés fin 2017, par la Compagnie des ports, ni les membres du conseil portuaire. Pourtant « les usagers plaisanciers génèrent au profit de la CPM, 95 % de ses recettes ».

Ce n'est pas acceptable à ses yeux : « Le réaménagement du port induit une (hypothétique) inversion de la darse-est, le rabotage voire la suppression du môle qui protège la darse-est des vents d'ouest et des courants. Est-il raisonnable de les remettre en cause quels qu'en soient le risque et le coût ? »

L'association des usagers du port du Crouesty ne souhaite pas que « ces travaux de réaménagement induisent une détérioration des conditions de sécurité, de stationnement, et de manoeuvre, sur l'eau et à terre, pour lesquelles les utilisateurs paient très cher ».

Les plaisanciers « ne font qu'exprimer leur volonté légitime d'être associés à une démarche qui les concerne au premier chef. Déterminés et vigilants, ils revendiquent leur indispensable partenariat ».

Contacté, le maire d'Arzon, Roland Tabart, n'a pas souhaité faire de commentaire à cette réaction.


Érosion du littoral

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Risques côtiers. Le Parc naturel du golfe et l'UBO mesurent l'érosion

 Publié le 02 avril 2018 à 00h00 Modifié le 02 avril 2018 à 06h45


Monique Cassé, directrice du Parc naturel régional du golfe du Morbihan, Ronan Pasco, responsable du pôle mer et littoral, et Alain Hénaff, enseignant-chercheur à l'UBO, ont testé, vendredi, un « distance-mètre », appareil que l'Université de Bretagne occidentale va prêter au Parc dans le but de faciliter ses suivis de l'érosion.

Monique Cassé, directrice du Parc naturel régional du golfe du Morbihan,

Ronan Pasco, responsable du pôle mer et littoral, et Alain Hénaff,

enseignant-chercheur à l'UBO, ont testé, vendredi, un « distance-mètre »,

appareil que l'Université de Bretagne occidentale va prêter au Parc dans

le but de faciliter ses suivis de l'érosion.

À part à la Maison-Blanche, les faits ne souffrent guère de contestation : le réchauffement de l'atmosphère entraîne une fonte des glaciers et a, notamment, pour conséquence une montée du niveau de la mer. L'équipe scientifique du Parc naturel régional du golfe du Morbihan n'a pas attendu d'avoir les pieds dans l'eau pour lancer des études. « Nous avons réalisé plusieurs simulations, certaines qui, si tout est mis en oeuvre, mesurent l'élévation du niveau de la mer de 20 cm dans un siècle. Et d'autres, qui mesurent la hausse d'un à deux mètres si rien n'est fait ». Ronan Pasco, responsable du pôle mer et littoral, présent vendredi sur la plage de Saint-Pierre, à Locmariaquer, n'y était pas pour déclencher des alarmes.

Une observation sur 18 mois

Certains espaces urbanisés ou naturels devraient se trouver sous l'eau d'ici un siècle ans. Mais en attendant, il y a deux attitudes à adopter : faire comme si cela n'existait pas et continuer. Ou prendre les devants et anticiper la montée des eaux, en la limitant et en envisageant de « reculer » vers les terres. Des décisions lourdes... « Mais qui sont politiques. Nous, notre rôle est de mesurer les enjeux, de poser les bonnes questions et d'établir des protocoles », explique Monique Cassé, directrice du Parc.

Pour ce faire, le PNR s'est associéà l'Université de Bretagne Occidentale, représentée par Alain Hénaff, enseignant-chercheur, afin de travailler « sur les 18 mois qui viennent, à la mise en oeuvre d'indicateurs de vulnérabilité aux risques côtiers. Nous avons déjàétabli une batterie de données que nous mettons désormais en commun et que nous allons compléter et tester sur cinq communes littorales du territoire d'Auray Quiberon Terre Atlantique qui se trouvent dans le Parc ».

Soutenus par leurs élus, Saint-Philibert, Locmariaquer, Crac'h, Auray et Pluneret participent à cette observation.

Pendant plusieurs mois, des relevés seront ainsi pris, afin de mesurer l'érosion du trait côtier, son accélération et le risque de submersion. « Ce travail-pilote pourra ensuite servir à d'autres communes ».


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/risques-cotiers-le-parc-naturel-du-golfe-et-l-ubo-mesurent-l-erosion-02-04-2018-11910009.php#wXVqK5ygiQ4GhVYQ.99

Conseil Municipal

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Conseil. 85.813 € pour les associations

 Publié le 05 avril 2018 

Le conseil municipal d'Arzon s'est réuni mardi 3 avril : huit bordereaux étaient portés à l'ordre du jour. Dès l'ouverture de la séance des divergences de point de vue se sont invitées autour de la table.
Celles-ci portaient notamment sur la signification exacte de l'abstention lors d'une délibération et concernaient particulièrement l'approbation du procès-verbal du dernier conseil municipal (12 mars) relative aux statuts de GMVA (Golfe du Morbihan Vannes agglomération). Après vingt minutes d'échanges Yves Roussel a demandé au maire, Roland Tabart, que soit publiquement rectifié l'énoncé du vote en ces mots : « qu'après avoir délibéré le conseil municipal par sept voix contre n'a pas adopté les statuts proposés ». 
Impôts locaux. L'augmentation de 1 % reçoit treize avis favorables, quatre contre et une abstention celle de Martine Armange. Subventions aux associations.
C'est une enveloppe de 85.813 € qui sera redistribuée aux associations. Sept catégories sont concernées : associations culturelles, sportives, à caractère particulier, animation, à caractère scolaire, social ou général. 
Environnement. Un avis favorable à l'unanimité a été donné pour la reconduction de la convention entre GMVA et la commune pour la prise en charge de la destruction des nids de frelons asiatiques. Pour ceux qui feront la demande, l'aide accordée est prise en charge à 50 % par GMVA et 50 % par la commune. Erosion du littoral : avis favorable à l'unanimité pour une convention de partenariat entre le Parc naturel régional, l'Université de Bretagne sud et la commune. Trois zones sensibles ont été recensées : Fogéo- Kervégan et Port-Navalo. Pour la zone de Port-Navalo, il s'agit du départ du sable de la plage, de la route de Bilgroix et du chemin du petit mousse ou l'enrochement s'effrite. La convention permettra de lancer l'étude de la bande littorale et d'engager les dépenses inscrites au budget pour la réalisation


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/arzon/conseil-85-813-eur-pour-les-associations-05-04-2018-11915040.php#85DcghKMJDZV4a9x.99

Informations pratiques et culturelles

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La commune en temps réel sur les smartphones

Steve Cotonnec, Ronan Gourlay, Solenn Fauché chargée de communication à la mairie et Martial Crowin.
Steve Cotonnec, Ronan Gourlay, Solenn Fauché chargée de
communication à la mairie et Martial Crowin. | 

Dix balises Bluetooth installées dans la commune vont permettre aux usagers de recevoir des informations pratiques et culturelles actualisées sur leurs smartphones.

L'innovation

Dix balises Bluetooth viennent d'être installées dans des endroits stratégiques de la commune : au camping du Tindio, au camping de Port-Sable, sur l'esplanade de la capitainerie du Crouesty, au parc du Fogeo, à la criée de Port-Navalo, au bourg d'Arzon et à la maison des associations, au complexe sportif, au Moulin de Pen Castel et sur la place Poulier (grande plage de Port-Navalo).

Reliées à l'application mobile « Imagina », les balises permettent aux usagers et visiteurs qui ont chargé l'application gratuite de recevoir en temps réel, les informations pratiques et culturelles de la commune.

Concrètement, le visiteur reçoit automatiquement un message sur son smartphone lui proposant des informations pertinentes en fonction de sa localisation et des lieux qui l'entourent (animations, expositions, emplacements des parkings et des défibrillateurs).

Mesurer l'impact culturel

Située à Vannes, la société Imagina développe des solutions innovantes pour les villes, les événements et les parcs de loisirs. « Nous sommes spécialisés dans la microlocalisation, le marketing de contenu et le traitement de données », expliquent Steve Cotonnec et Ronan Gourlay, deux des cofondateurs de la société.

« Notre algorithme propose l'information la plus pertinente au meilleur endroit et au moment opportun, expliquent les deux hommes. Les contenus se dévoilent lorsque le visiteur est localisé dans un périmètre précis autour de la balise Bluetooth. Les visiteurs peuvent se mettre des rappels afin de ne rater aucun événement qui a lieu dans la commune comme Le Printemps du Crouesty ou le Mille Sabords. »

Roland Tabart, le maire, le service communication et Arzon Événements reconnaissent qu'il est important de mesurer la fréquentation et l'impact culturel sur la commune.

« C'est un outil qui va nous permettre également d'avoir des résultats statistiques. Nous pourrons savoir ce qui a intéressé les visiteurs », précise Martial Crowin directeur d'Arzon Événements.

Le coût de cette installation est de 1 440 € HT. Coût partagéà parts égales avec Arzon Événements.

Animation du port du Crouesty

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Grande roue. Un dossier qui prend forme

 Publié le 07 avril 2018 

Un emplacement défini pour la grande roue par les partenaires du projet.
Un emplacement défini pour la grande roue par les
partenaires du projet.
C'est sur le parking du port du Crouesty à Arzon que, vendredi 6 avril, Florence Billy (présidente de l'Union des commerçants d'Arzon) a donné rendez-vous aux partenaires du dossier « grande roue » afin de définir l'emplacement de l'attraction phare de la saison 2018.
Le projet, en gestation depuis l'été dernier, évolue mais de nombreux points sont encore à l'étude comme le dossier urbanisme et l'étude de sol. Cette étude, gérée par la société vannetaise Kornog, est réalisée à la demande du bureau de contrôle pour vérifier la stabilité de la roue.
Installée à La Rochelle, l'attraction ludique et familiale repose sur une grande roue de plus de 30 m de haut où 144 personnes maximum peuvent prendre place. Quant à son implantation au sol, il occupe 22 m de long sur 17 m de large. L'exploitation commerciale envisagée s'étirerait de juin à octobre.


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/morbihan/arzon/grande-roue-un-dossier-qui-prend-forme-07-04-2018-11917761.php#Oq21IfBd4g3zLKkQ.99

Animation

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Avec Armelle, le bord de mer livre ses secrets

Dans un petit bac ou un seau transparent, Armelle Farrell propose de récréer la biodiversité qu'on peut trouver en bord de mer.
Dans un petit bac ou un seau transparent, Armelle Farrell propose
de récréer la biodiversité qu'on peut trouver en bord de mer. | 

Le temps d'une marée, l'animatrice propose aux petits comme aux grands de découvrir de façon ludique l'écosystème de la côte arzonnaise.

L'idée

Le temps d'une marée, en famille, Armelle Farrell propose de constituer un aquarium de mer: « Le bord de mer, c'est un monde fascinant qui émerveille. Ces ateliers sont aussi éducatifs et vont permettre de parler de l'estran. »

Les enfants et les adultes pourront découvrir, à travers cet atelier « bord de mer », plusieurs animaux vivant dans et au bord de l'eau, comme des bigorneaux, des crevettes, des petits vers, des crabes et anémones. L'occasion pour les participants de mieux comprendre comment ces petits animaux vivent et cohabitent.

Il sera également question de ce que l'on peut trouver sur la plage, sous les rochers et sous les algues, car il y a toute une vie. « La petite baie, à proximité du Moulin de Pen Castel, est idéale pour partir à la recherche des animaux. Je fournis les épuisettes pour partir à la recherche des crevettes », indique Armelle Farrell, guide-interprète Nature et patrimoine. Professeur d'anglais et guide touristique, elle prépare actuellement un diplôme de guide conférencier.

Goûter les plantes

Elle propose également des sorties « famille ludique » qui permettent de découvrir le fonctionnement du moulin à marée de Pen Castel, mais aussi de reconnaître les différentes céréales et graines que l'on peut broyer. « Les plantes du bord de mer ne seront pas oubliées et il sera même possible de les goûter. Une petite plaquette de bois sera distribuée où l'on pourra coller les végétaux glanés au fil d'une petite promenade sur les chemins du Golfe », explique l'animatrice.

Pour terminer, petits et grands participeront à un jeu découverte. Mais son contenu demeure secret. Pour ces animations, il est indispensable de venir avec des chaussures fermées ou des bottes, sans oublier une casquette et de la crème solaire.

Sorties « famille ludique ». Mercredi 10 avril, lundi 19 avril, dimanche 25 avril, à 14 h. En mai, jeudi 3 et mardi 8, à 14 h; lundi 21 à 9 h 30. Sorties accessibles pour les moins de 5 ans.

Atelier « bord de mer ». Samedi14avril à 12 h et mardi 17 à 13 h 30. En mai, mercredi 2 à 14 h 15 et dimanche 20 à 15 h 30.

Durée : 2 heures. Tarifs : 7 € adulte et 5 € enfant (5 à 12 ans) et gratuit pour les moins de 5 ans.

Infos et réservations. Bureaux d'information touristique au 02 97 53 69 69 ou auprès d'Armelle Farrell au 06 31 72 41 53.

Environnement

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Un autocar 100 % électrique sillonnera la région

Pierre Reinhart, président de Dietrich Carebus Group, Vincent et Jean-Claude Bobet.
Pierre Reinhart, président de Dietrich Carebus Group, Vincent et Jean-Claude Bobet. | 

La société de transports de voyageurs les Autocars Vincent Bobet (AVB), basée à Theix-Noyalo, inaugurait, vendredi, au centre de vacances BTP Kerlannic, le tout premier car de tourisme 100 % électrique de sa flotte.

Créée en 2014 et dirigée par Vincent Bobet, AVB est une PME qui souhaite servir de modèle dans la transition énergétique dans la région. Ils sont les premiers à franchir le pas dans la transition énergétique en Bretagne avec un autocar 100 % électrique (Ice 12 de la marque Yutong Dietrich Carebus Group) et la première TPE autocariste française à exploiter un car électrique.

Équipé d'une batterie d'une autonomie d'environ 250 km, il présente le double avantage d'être silencieux et non-émetteur de particules. Il peut accueillir cinquante-neuf passagers et dispose d'un accès pour les personnes à mobilité réduite. Il transportera des voyageurs en excursions sur le territoire du Parc national du Golfe du Morbihan (PNR) et autour de Vannes.

Cet investissement représente pour AVB deux fois plus qu'un autocar traditionnel.

Exposition à La Criée

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Les Artistes de Rhuys exposent à Port-Navalo

Patrick Lecourt, Robert Lhommelet et l'aquarelliste et professeur de dessin Joëlle Liénard au côté de la sculpture d'Annick Bouchon.
Patrick Lecourt, Robert Lhommelet et l'aquarelliste et professeur
de dessin Joëlle Liénard au côté de la sculpture d'Annick Bouchon. | 

De retour d'Ile-de-France après une exposition à Voisins-le-Bretonneux (78), les Artistes de Rhuys présentent plus de cent quarante oeuvres à la Criée de Port-Navalo.

Autour des tableaux de Prosper Perrodo (1891-1975) les visiteurs peuvent découvrir des peintures, des aquarelles, des gravures et des sculptures. Christiane Rosset, peintre officielle de la Marine, fait partie des dix-neuf artistes qui exposent leur travail, tout comme Jacqueline Bechet-Ferber, premier grand prix de Rome de sculpture en 1956. « L'association, située à l'entrée du Golfe du Morbihan, s'adresse aux artistes possédant une résidence sur la Presqu'île de Rhuys », explique Robert Lhommelet, trésorier de l'association et artiste qui affectionne particulièrement la peinture à l'huile.

« Un travail long et minutieux »

Depuis plusieurs années, le Sarzeautin Patrick Lecourt, ancien menuisier, s'est découvert une passion pour les ardoises mordorées venant de Bretagne, qu'il sculpte avec beaucoup de minutie : « Avant de commencer une sculpture, il me faut sonder l'ardoise. Le son doit être clair. Après plusieurs opérations de nettoyage je peux démarrer la sculpture à l'aide d'outil que je fabrique moi-même. Le travail est très long et minutieux car il faut faire attention à ne pas casser l'ardoise. Une fois le ponçage effectué j'applique une couche de vernis ce qui permet de protéger le motif celte ou breton ».

Tous les jours, à la Criée de Port-Navalo, de 14 h à 18 h, jusqu'au 29 avril. Entrée libre. Le vernissage aura lieu le samedi 14 avril, à 18 h 30.


Urgent

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Matin gourmand avec les commerçants, samedi

Samedi, les commerçants du centre bourg invitent les habitants de la Presqu'île de Rhuys et les vacanciers à des dégustations gourmandes.
Samedi, les commerçants du centre bourg invitent les habitants
de la Presqu'île de Rhuys et les vacanciers à des dégustations gourmandes. | 

En partenariat avec Arzon événements, l'Union des commerçants organise, samedi, une promotion des commerces du centre-bourg. Dégustations et animations sont au programme.

Le rendez-vous

L'union des commerçants et artisans arzonais (UCAA), qui regroupe 96 enseignes, fait bouger la commune, samedi. Des dégustations de spécialités artisanales accompagnées d'animations gratuites seront ainsi proposées. Participent à l'événement : la boucherie Dréan, l'Atelier de l'Océan, la boulangerie l'Atelier gourmand d'Eric et Julien, Au Bistrot, les fromages et vins Baudart-Lhéritier, La Petite Italie, C L'épicerie, Kanistelle fruits et légumes et Les Cafés de Rhuys. Pour l'occasion, la zone autour de l'église sera fermée à la circulation.

Une grande roue en juin

Ce premier évènement dans le centre-bourg en appellera d'autres. Des animations sont à prévoir, avec, en point d'orgue, le projet d'installation d'une grande roue de plus de 30 m de haut, sur le parking Staromer, à partir de juin. Le projet est encore dans l'attente de l'autorisation municipale et de l'étude de sol. « Elle pourrait rester jusqu'au mois de novembre période pendant laquelle a lieu le Mille Sabords », indique Mattéo Rallo.

Arzon/ Port-Navalo, escale de croisière

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Des croisiéristes en vue au large du Crouesty

Une partie de l'équipe du Port du Crouesty avec son directeur, Roland Tabart à gauche et Martial Crowin à droite
Une partie de l'équipe du Port du Crouesty avec son directeur,
Roland Tabart à gauche et Martial Crowin à droite | Ouest-France

Le Soléal, paquebot de 142 mètres de la compagnie Ponant, jettera l’ancre entre Méaban et le Port du Crouesty, dimanche 22 avril.

Le maire d’Arzon Roland Tabart est ravi. Vendredi, en compagnie du directeur du port du Crouesty, Jean-Marc Gauter, et du directeur d’Arzon Evénements, Martial Crowin, il a officialisé l’arrivée du navire Soléal, de la compagnie Ponant, dimanche 22 avril.

Paquebot de luxe

Une manière inédite de célébrer les 30 ans la compagnie maritime. Attendu à 12 h, le bateau mouillera entre Méaban et le port. On pourra aisément l’admirer du rivage jusqu’à 23 h 30.

Les quelque 260 passagers (maximum) de ce paquebot de luxe aux lignes élégantes, de 142 mètres de long et 18 mètres de large, accosteront à leur guise, soit au Port du Crouesty soit à Port-Navalo ou là, la compagnie Navix les emmènera faire le tour du Go

Essais de bateaux

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Cent bateaux à essayer au Printemps du Crouesty

La commission « implantation à flot », composée de Caroline Martin, responsable du Mille Sabords, Sullian Bertelot, responsable de Flahault Marine, et Laurent Martin, responsable de Massif Marine.
La commission « implantation à flot », composée de Caroline
Martin,responsable du Mille Sabords, Sullian Bertelot,
responsable de Flahault Marine, et Laurent Martin,
responsable de Massif Marine. 

La 10e édition du Printemps du Crouesty se tient samedi et dimanche, au Port du Crouesty, à Arzon (Morbihan). Le salon spécialiste de l’essai en mer accueille plus d’une centaine de bateaux.

Cinquante bateaux à flot, visibles sur les pontons, côté capitainerie. Et 50 bateaux à terre sur le nouveau parking au bout du port, côté capitainerie. Les passionnés, acheteurs, promeneurs et rêveurs ont rendez-vous au Port du Crouesty, samedi 21 et dimanche 22 avril 2018, pour le 10ePrintemps de Crouesty. D’autant qu’ils pourront y trouver voiliers comme bateaux à moteur.

Tester en mer et comparer

Le salon, qui annonce le printemps et ouvre la période des balades en mer, a pour objectif de faire découvrir les nouveaux modèles de bateau et de les essayer en mer. Il a été mis en place par l’association Le Mille Sabords et les professionnels du nautisme du Crouesty.

Parmi les bateaux exposés, le visiteur pourra trouver des semi-rigides, coques open, habitables, voiliers, day-boats ou encore de la voile légère.

Un village regroupera les exposants et les animations. L’entrée du village est gratuite.

Samedi 21 et dimanche 22 avril 2018, le Printemps du Crouesty, au Port du Crouesty, à Arzon. Renseignements : tél. 02 97 53 74 43 ; contact@printempsducrouesty.fr

Animations d'été par l'Union des commerçants

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Les commerçants promettent un été bien animé

Les brocantes

Rendez-vous est donné les 21 avril, 19 mai, 7 et 21 juillet, 4 et 18 août, 8 septembre. Le port du Crouesty devient, en une journée, un véritable grenier à ciel ouvert où l'on peut chiner, rencontrer des professionnels de la brocante et de l'antiquité qui exposent meubles, verreries ou linges anciens.

Les marchés nocturnes d'artisans

Ils se tiendront tous les vendredis, en juillet et août, de 17 h à 22 h.

Repas et concerts

La soirée moules marinières et frites, proposée les restaurateurs du port du Crouesty à un prix unique, est programmée samedi 9 juin. Un « dress code » est demandé : tous en marinière. La soirée sera accompagnée d'un marché artisanal nocturne avec une vingtaine d'exposants. Vers 22 h, le groupe Sonerien Du prolongera la soirée.

Les marchés

Tous les lundis, de 8 h 30 à 14 h, le marché de printemps-été va s'étaler sur le port, jusqu'au 24 septembre.Festival et bonnes affaires

Jazz en Arzon se déroulera du 31 juillet au 5 août, du port du Crouesty à Port-Navalo.
Des concerts gratuits seront organisés dans les bars et restaurants. 
Les jours fous du Crouesty vont clore le mois d'août, du 24 au 26, avec plus de 50 magasins en fête et la traditionnelle tombola.

Nautisme

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 Ils veulent donner des ailes au Rebelle

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À 34 ans, Camille Carrée est l’heureux propriétaire du Rebelle, un voilier de 10 mètres qu’il a entièrement retapé entre 2012 et 2016. Avec sa compagne Aurélie, il va lancer une activité de formation à la navigation au Portugal et dans le Morbihan. La concrétisation du projet de sa vie.

Camille Carrée a tout du gendre idéal. Un physique d’athlète, une belle gueule, un caractère d’ange et un sourire à faire chavirer le cœur des demoiselles. Justement, celui d’Aurélie n’y a pas résisté, en 2014, lors de leur rencontre. À tel point qu’elle a plaqué son job, ses proches et sa région lyonnaise pour rejoindre son Roméo en Bretagne, où il avait entrepris, depuis trois ans, de mener à bien le projet de sa vie.

Le pied marin et la tête sur les épaules

Néà Saint-Brieuc d’un père passionné par la voile, Camille garde en mémoire une enfance passée à naviguer dans les eaux du Golfe du Morbihan, là où il a grandi. « Ce sont des souvenirs de bonheur intense. Les cheveux au vent, le bruit des vagues… Ces sensations m’ont marquéà vie. Quand tu y mets un pied, tu n’en sors plus jamais », confie le jeune homme de 34 ans. Le pied marin et la tête sur les épaules, Camille Carrée était prédestinéà voguer sur l’eau. D’une manière ou d’une autre. Son fort penchant pour la compétition l’a notamment mené jusqu’aux championnats du monde de Laser, en 2000. Et aux portes de la prestigieuse Solitaire du Figaro en 2011, finalement restées closes, faute de soutien financier. « Ça m’a tellement foutu les boules de ne pas trouver de sponsors que j’ai tout arrêté. J’en avais marre de dépendre d’eux », témoigne le skipper. « Ça a été le point de départ de mon nouveau projet professionnel bâti sur le partage de ma passion ».

J’ai déboursé 40 000 €… pour une épave

Ce changement de cap l’amène alors à investir dans un bateau de 10 mètres appartenant à l’école de voile Les Glénans, à Concarneau. « J’avais flashé sur un modèle Glénans 33 dessiné par Olivier Petit, l’architecte du voilier qui a remporté le premier Vendée Globe en 1990 (Titouan Lamazou sur Écureuil d’Aquitaine II, NDLR) », précise Camille Carrée. « Le problème, c’est que j’ai déboursé 40 000 €… pour une épave. Je savais qu’il était en mauvais état, mais pas à ce point-là. Les petits matelots de l’école de voile l’avaient bien malmené. Ça a été la douche froide car il ne valait même pas la moitié de ce que j’ai déboursé ».

Des nuits entières dans un hangar

Qu’importe, le mal est fait. Et le jeune homme n’est pas du genre à baisser les bras. Alors il retrousse ses manches pour redonner vie au Rebelle. Jour et nuit. Jusqu’à dormir dans le hangar où il rénove son précieux voilier, à Paimpol (Côtes-d'Armor). « Ça m’a demandé un énorme investissement personnel. Avec une équipe d’artisans, on a passé 7 500 heures à le restaurer de A à Z, entre 2012 et 2016, pour un budget de 60 000 €. Pour financer ces travaux, j’ai bossé comme maître-nageur et coach de course au large ». Entre-temps, sa douce l’a rejoint en Bretagne pour échafauder leur future activité de formation à la navigation sur voilier habitable. « Grâce à mes études de web et communication, je l’ai aidéà créer un site internet et à se déployer sur les réseaux sociaux. Depuis novembre 2017, on est concentréà 100 % sur ce projet », souligne Aurélie.

L’idée est d’apprendre à nos stagiaires à gérer leur fatigue et leur stress

Gardé au chaud dans un chantier naval de Larmor-Plage (Morbihan), Le Rebelle retrouvera son milieu naturel à la rentrée 2018. Avant de prendre la direction du Portugal, où le jeune couple établira une partie de ses formations. « Nous profiterons du merveilleux terrain de jeu qu’offre la région de l’Algarve, au sud du pays, pour accueillir nos premiers stagiaires durant l’hiver et le printemps. Le reste de l’année, nos sessions se tiendront dans le Morbihan, au port du Crouestyà Arzon ou à Lorient », détaillent les deux marins.

 Leur cœur de cible : des plaisanciers francophones, amateurs ou confirmés, souhaitant se former à la navigation au côté de Camille, un expert en la matière. « Les sessions dureront entre cinq et treize jours, moyennant 700 à 1 400 € par personne. On partira parfois 48 heures en mer. L’idée est d’apprendre à nos stagiaires à gérer leur fatigue et leur stress. Faire le tour du monde en famille sur un voilier ne s’improvise pas, il faut être préparé », insistent Camille et Aurélie. Déterminéà transmettre son savoir-faire et sa passion, le couple breton a également lancé une campagne de financement participatif avec laquelle il espère collecter 12 500 € pour acquérir des voiles. Et ainsi donner des ailes au Rebelle. Et lever l’ancre pour de bon.

Exposition Moulin de Pen Castel

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Thierry Luang Rath sculpte des bols en grès

Thierry Luang Rath façonne les bols tout en délicatesse dans son atelier.
Thierry Luang Rath façonne les bols tout en délicatesse dans son atelier. | 

« Une fois que je commence un bol, je ne peux plus le lâcher. Il faut avoir un tempérament de tricoteuse et de coureur de fond, ainsi qu'un savoir-faire de potier. Cela m'oblige à finaliser le haut de la pièce avant de descendre davantage, car il y aura plusieurs interventions au même endroit. Il m'arrive de travailler dix heures d'affilée. »

Thierry Luang Rath a découvert l'argile en 1979 et est devenu céramiste professionnel en 1987. Spécialiste du bol depuis 2008, il est installéà Saint-Jean-la-Poterie. Dans son atelier, il travaille sans ajout ni retrait de matière. C'est donc de repoussage dont il s'agit. Il crée ainsi des motifs par pression qui, progressivement, s'affinent pour former des « fractales géométriques ». À l'aide d'outils en bambou, il aime travailler en direct, sans tracé préalable.

Ses bols les plus exigeants demandent plusieurs jours et des milliers d'interventions. Il crée ainsi des pièces uniques avec l'argile de Treigny (entre Nevers et Auxerre). Il lui arrive de mélanger d'autres grès pour varier les couleurs. Ses bols sont tournés puis retravaillés frais avant la « consistance cuir ».

L'artiste collectionne les prix avec, en 2012, le prix du jury des Arts du feu, à Rennes ; en 2013, prix du public au salon Céramique 14 à Paris ; en 2015, prix du coup de coeur à Herbignac, et, en 2017, prix du public à Rablay-sur-Layon (Maine-et-Loire).

Jusqu'au 28 avril, au Moulin de Pen Castel, du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.

Croisières

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200 passagers du Soléal ont débarqué au port du Crouesty dimanche

Le navire à passager Le Soléal a fait escale face au Crouesty, dimanche
Le navire à passager Le Soléal a fait escale face au Crouesty
dimanche 

L’imposant navire était au mouillage, hier, au large du port. C’est une première pour la commune qui espère attirer d’autres croisiéristes.

Dimanche, Le Soléal, navire de 142 mètres de long pour 18 m de large était au mouillage au large du port du Crouesty, pour la journée.« C’est la première fois qu’un bateau de croisière jette l’ancre entre Méaban et le port », souligne, ravi, Roland Tabart, maire.

 

Plusieurs musiciens et chanteurs animent les après-midi et
les soirées à bord. | Ouest-France

 Découverte du golfe et de Vannes

 

La dimension du bateau est impressionne face au semi-rigide. 

 À son bord 140 membres d’équipage et 260 passagers qui participent aux 30 ans de la compagnie du Ponant ont pu découvrir le port du Crouesty, Port Navalo et le golfe du Morbihan.

Plusieurs cars attendaient les croisiéristes à proximité de la capitainerie. Certains ont choisi de partir visiter la Presqu’île de Rhuys, quand d’autres ont fait le choix de partir à la découverte des ruelles pavées du cœur historique de Vannes.

« Aller là ou les autres bateaux ne vont pas »

 

Guy et Anne-Marie Mahé-Josse font partie des 260 passagers.

 Guy et Anne-Marie Mahé-Josse qui habitent La Rochelle ont préféré rester à bord pour écouter le pianiste qui joue des notes de musique jazzy.

« J’ai beaucoup de souvenirs dans la région car mes parents sont originaires de Noyal-Muzillac. C’est une croisière que nous avions programmée il y a très longtemps, raconte Guy. Nous aimons voyager à bord des navires de cette compagnie car nous pouvons aller là ou les autres navires ne peuvent accoster. Il se passe beaucoup de choses à bord nous n’avons pas vraiment le temps de nous ennuyer entre les conférences, les concerts, les sorties sur les îles, l’initiation au madison et la traditionnelle soirée du commandant… »

Cap sur Saint-Malo

 

A la passerelle, le commandant Marchesseau trace la route
du navire. | Ouest-France

 Les passagers qui ont visité quelques îles du Ponant dont Belle île, Yeu, Hoëdic et Houat feront une toute dernière escale à Ouessant avant de rejoindre Saint-Malo mercredi.


Port du Crouesty

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Un nouveau directeur prend la barre du port

Jean-Marc Gauter, directeur du port du Crouesty.
Jean-Marc Gauter, directeur du port du Crouesty. | 

Jean-Marc Gauter, 47 ans, vient de reprendre la direction du port du Crouesty. Peu de changements, mais un nouveau dynamisme à l'horizon.

Rencontre

« J'ai toujours eu des relations avec la mer », confie Jean-Marc Gauter, le nouveau directeur du port du Crouesty. En 1998, l'aventure de ce Sinagot commence. Maîtrise d'économie en poche, il démarre à la Compagnie des ports du Morbihan, ex-Sagemor.

Du port de La Trinité-sur-Mer, où il travaillait, il est arrivé en même temps que Marc de Ghellinck, au Crouesty. Jean-Marc Gauter a été son bras droit pendant onze ans. Sa bonne connaissance du terrain, en faisait l'homme de la situation lors du départ de Marc de Ghellinck.

« Une gestion dynamique des emplacements »

« Je suis ravi et je me sens très bien », avoue le nouveau directeur. Jean-Marc Gauter est à la barre de 1 432 places à flot et 500 à terre. Il doit gérer et maintenir plus de six millions d'euros de chiffre d'affaires.

« Nous sommes dans une gestion dynamique des emplacements. Depuis 2 à 3 ans, de nouveaux contrats ont vu le jour, ce qui nous permet d'avoir toujours des disponibilités. Les gens préviennent entre deux heures et quatre jours en amont lorsqu'ils souhaitent naviguer. »

Ce type de contrat a permis une augmentation de la clientèle étrangère. D'autres sont mis en place depuis peu, comme le contrat duo annuel avec Locmiquélic, les propriétaires choisissent les périodes dans les deux ports et peuvent mettre à terre au port du Crouesty.

Ou encore, un contrat qui comprend un emplacement sur le terre-plein et deux allers et retours de mise à l'eau inclus, ainsi que le passeport escales. « Avec les nouveaux contrats, plus de liste d'attente. »

Niveau recrutement, «cette combinaison à flot puis à terre a permis de créer un emploi permanent à l'année et trois emplois saisonniers. Nous sommes 20 à travailler au port, à l'année, avec 22 saisonniers en renfort, de deux à huit mois, certains ont déjà commencé», continue-t-il.

Travaux : « avancer tous en même temps »

Qu'en est-il des travaux ? Le directeur est clair : « Repos sur les travaux durant l'été. »

En effet, il n'y a pas de choix arrêté pour l'instant. « On est en phase de présentation de projet en concertation avec la mairie, les plaisanciers, les commerçants et les professionnels du nautisme. L'idée est d'avancer tous en même temps pour avoir quelque chose de cohérent. »

La promenade suspendue et le mobilier urbain seront prêts fin mai.

Le saviez-vous?

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Arômes. À Flavocean, on a le nez pour extraire l'essentiel

Les entrepreneurs de la Presqu'île ont apprécié les différents ateliers de découverte, lundi, lors de l'inauguration des nouveaux locaux de Flavocean.
Les entrepreneurs de la Presqu'île ont apprécié les différents
ateliers de découverte, lundi, lors de l'inauguration des
nouveaux locaux de Flavocean. 

L'entreprise Flavocean, du groupe Prova, a inauguré ses nouveaux locaux, lundi. Le spécialiste des arômes bruns pour l'industrie alimentaire s'étend maintenant sur 700 m2.

« C'est une entreprise discrèteNous étions loin de soupçonner que cela existait à Sarzeau », lâchent certains visiteurs, lundi.Pourtant, de douces odeurs de café et de vanille se dégagent des ateliers de l'entreprise Flavocean, route de Saint-Gildas. L'institut de recherche, qui s'étend maintenant sur 700 m², est l'un des leaders mondiaux des créations aromatiques et olfactives et spécialiste des arômes bruns pour l'industrie alimentaire.

« Pour ce laboratoire de recherche, tout a commencé dans une grange, en 1946, arappelé Muriel Acat, présidente du groupe Prova. Mon père cherchait un ingénieur dans l'expertise de l'extraction, Isabelle Quéré s'est présentée, et plutôt que de la faire venir dans l'usine de Montreuil, il a laissé la Bretonne en Bretagne et a construit le projet autour d'elle. »

Isabelle Quéré a ensuite trouvé le bâtiment situé au 14, route de Saint-Gildas, à Sarzeau. Et de deux personnes, elle est passée responsable d'une unité de recherche qui regroupe 14 salariés.

Du crabe à la gousse de vanille

La passionnée et maître des lieux a expliqué aux entrepreneurs attentifs les différents processus d'extraction. « On a des demandes précises de certains industriels et notre laboratoire doit mettre au point les produits, trouver leurs formulations liquide et en poudre, et les analyser. Ensuite, les produits sont envoyés au laboratoire de Montreuil, qui crée les arômes et fait les tests d'application, sous la direction d'un chef pâtissier, avant de passer à l'industrialisation. »

« Ici, c'est un peu le village des irréductibles Gaulois, souligne Muriel Acat, dont le groupe rayonne maintenant à l'international. Nous ne sommes pas connus du grand public, mais vous consommez nos produits sans le savoir. »

 À l'origine, le projet était d'extraire des arômes de produits de la mer. Sans trop de succès, l'idée initiale a évolué vers la recherche d'extraits de cacao et de vanille.

Prova compte aujourd'hui quatre sites en France, une filiale aux États-Unis et une filiale en Inde. Le groupe, fort de 75 millions d'euros de chiffres d'affaires dont 71 % à l'export emploie 180 personnes.

La ferme fromagère

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La tome de Rhuys s’offre un resto à Sarzeau

La ferme fromagère de Suscinio exploitée par Gurvan et Isabelle Bourvellec fait désormais vivre six personnes. La boutique et le nouveau café Pie noir sont ouverts tous les jours de 9 h 30 à 19 h 30,
La ferme fromagère de Suscinio exploitée par Gurvan et
Isabelle Bourvellec fait désormais vivre six personnes.
La boutique et le nouveau café Pie noir sont ouverts tous
les jours de 9 h 30 à 19 h 30,

Isabelle et Gurvan Bourvellec ont ouvert le Pie noir café sur leur exploitation, près du château de Suscinio à Sarzeau. Cette diversification couronne vingt ans de travail et prouve qu’on peut produire du fromage en Bretagne.

En arrivant, à Sarzeau, sans le sou, il y a vingt ans, ils n’auraient jamais imaginé se retrouver à la tête d’un resto.Et pourtant, le 1er avril dernier, Gurvan et Isabelle Bourvellec ont ouvert le Pie noir café, sur le site même de leur ferme fromagère, à deux pas du château de Suscinio.

Sur près de 300 m2, le couple propose, en plus de sa nouvelle boutique, des dégustations de sa fameuse tome de Rhuys déclinée sur des tartines, des planches de charcuterie mais aussi des petits plats à base de porcs blancs élevés sur place.

Un projet de famille

« C’est de la cuisine simple mais saine. Notre objectif est de proposer uniquement des produits locaux qui ont du goût », martèlent les agriculteurs. Ils sont désormais épaulés par leur fils Dozhwal, 22 ans et peut-être bientôt par leur fille Ozvan, 19 ans, qui effectue des études de pâtisserie. « C’est un projet de famille », confie Gurvan.La ferme est une étape incontournable pour les touristes (et un passage obligé pour les locaux). L’été, il n’est pas rare de voir des dizaines de personnes assister le matin à la fabrication du fromage et l’après-midi à la traite des vaches.

Il semble bien loin le temps où le couple débarquait « avec des rêves de baba cool », route de la duchesse Isabeau d’Écosse. Après s’être rencontrés dans une entreprise d’événementiel à Paris, où ils travaillaient, Gurvan, originaire de Baden et Isabelle de Niort ont eu envie de revenir à l’essentiel. « On voulait bricoler du fromage avec une vache et une chèvre, on pensait que ça serait simple… »

Mais le retour à la terre n’a pas été aussi facile. Sur un territoire où la pression foncière est forte, il a fallu trouver dix-neuf hectares, minimum légal pour pouvoir s’installer, trouver les vaches… Et se former.

« On s’est pris au jeu. On a créé notre exploitation en 1999 avec deux vaches Pie noir », une race qu’ils ont contribuéà sortir de l’oubli. « Mais au bout de quatre ans, la banque ne nous suivait plus. On a fait venir des fromagers savoyards et auvergnats qui nous ont livré leurs secrets de fabrication. On a fait notre propre synthèse. »

Petit à petit, la tome de Rhuys s’est forgée un nom (protégé auprès de l’INPI) sur les marchés et dans la boutique de la ferme. « On n’a jamais répondu aux sirènes de la grande distribution. On ne veut pas brader notre savoir-faire. C’est à nous de fixer nos prix, pas aux grandes surfaces. »

Aujourd’hui, Gurvan est devenu une figure du Salon de l’agriculture de Paris où il se rend depuis onze ans. Le couple livre pas moins de 80 restaurants, brasseries, épiceries et fromageries dans l’Ouest.

Chaque année, 30 tonnes de tome de Rhuys sortent de la ferme de Suscinio, sans compter le beurre. Mais pas question de prendre la grosse tête. Le couple n’oublie pas les périodes de vaches maigres.

« Ce qu’on a, on ne l’a pas volé. On a vécu quinze ans dans un mobile-home sur l’exploitation. Nos enfants n’osaient pas inviter leurs copains à la maison. Aujourd’hui, on a 32 vaches et on exploite 49 ha de terre. Notre seule fierté : c’est d’être parvenus à prouver qu’on peut fabriquer du fromage de qualité en Bretagne. »

Grande plage de Port-Navalo

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La plage de Port Navalo est un « site exceptionnel »

Le groupe s'est rendu sur la plage afin d'observer les roches et ainsi mieux comprendre pourquoi elles fabriquent du granit.
Le groupe s'est rendu sur la plage afin d'observer
les roches et ainsi mieux comprendre pourquoi
elles fabriquent du granit. | 

Une sortie gratuite, organisée par l'association Bretagne Vivante et la Réserve naturelle des marais de Séné, samedi, a réuni une vingtaine de participants à Port Navalo.

La sortie a consistéà venir observer les roches. « Ce sont des roches qui ont évolué dans ces conditions-là il y a 350 millions d'années. Le phénomène qui les fait remonter s'appelle l'exhumation. »

« La grande plage de Port Navalo est un site absolument exceptionnel. On peut se mettre en situation et voir ce qui se passe à 30 km de profondeur, quand deux plaques coulissent l'une contre l'autre », explique Yves Lagabrielle.

Avant de se rendre sur la plage, le groupe a pris le temps de regarder la carte géologique de la France.« Ce que nous allons voir ici, c'est une bordure de plaque qui s'est fait déformer par d'autres plaques. »

Ancien terrain et serres Le Sommer

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Une première assemblée générale pour Pépiterre

Julien Hamon (4e à gauche) est le nouveau président de l'association La Pépiterre. Il succède à Denis Rouillé (au centre).
Julien Hamon (4e à gauche) est le nouveau président
de l'association La Pépiterre. Il succède à Denis Rouillé
(au centre). | 

L'association La Pépiterre, qui accompagne et aide à l'installation des porteurs de projets en milieu rural, en développant des activités respectueuses de l'environnement, a tenu, samedi, sa première assemblée générale sur son site, au Bindo.

Ouvert le 1er avril 2017 et après plusieurs mois de fonctionnement, le lieu offre un espace aux membres de la Pépiterre et permet de mutualiser les moyens matériels, humains et financiers. « C'est un lieu d'échange, de respect et d'entraide pour les partenaires locaux, a déclaré Denis Rouillé, le président. L'étape suivante consiste à proposer à des nouveaux porteurs de projets des espaces supplémentaires. Cela nous permettra d'équilibrer notre budget. » Le bilan financier au 31 décembre présente un solde positif de 1 610 €.

Afin de dynamiser encore plus le site, une boutique a vu le jour. Tous les jeudis, de 10 h à 14 h, il est possible de venir acheter des produits fabriqués sur place (chocolat bio, oeufs, objets en bois et de décos, plants de tomates, plantes aromatiques, ornementales...).

« Nous venons d'entamer des démarches afin d'obtenir des subventions auprès de Leader, un programme européen qui vise à soutenir des projets pilotes en zone rurale », précise Antoine Chaumettre, le trésorier.

Le nouveau conseil d'administration s'est réuni à la fin de l'assemblée générale et a validé le bureau : Julien Hamon, président ; Denis Rouillé, vice-président ; Arlette Carrie, trésorière ; Antoine Chaumette, adjoint ; Florent Boulanger, secrétaire et Thibault Le Bayon, adjoint.
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