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Krog e barz

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Le vieux langoustier de Port-Navalo a un nouveau capitaine

Le Krog E Barz
Le Krog E Barz |

Par Ouest-France

Le Krog e Barz, vieux langoustier, baséà Port-Navalo, a fait peau neuve. Et, repart pour de nouvelles aventures, sous la houlette d’Alan Saulnier qui vient de le racheter.

Ce vieux gréement, au charme fou, ancré dans le port de Port-Navalo, s’approche quotidiennement de la jetée pour y accoster et faire monter des touristes, des habitués, et bien sûr des marins sous le charme de ce langoustier à voile.

Alan Saulnier, son tout nouveau propriétaire, est seulement âgé de 23 ans. Un vrai pari et des idées pleins la tête, il prend la barre après un chèque de 160 000 € et 13 ans de remboursement à venir. Sa passion pour les vieux gréements prend toute sa dimension. Au préalable capitaine sous les anciens propriétaires, le voilà, à son tour, à la tête du navire. Plein d’enthousiasme, il aime partager son amour pour ce bateau et pour le Golfe.

Des projets pleins la tête

Alan peut accueillir jusqu’à 18 personnes sur son bateau. Il propose des sorties à la journée pour aller vers Houat ou Hoëdic. Des soirées apéros pour naviguer au soleil descendant vers la rivière d’Auray. Il souhaite également développer la privatisation du bateau pour des occasions particulières, le proposer aux comités d’entreprise.

Dans ses projets, des navigations de plusieurs jours avec couchages dans le bateau et également l’hiver des locations d’hébergements atypiques à quai sur Vannes. Il a fait ses calculs et, pour y arriver, il lui faut au moins trois sorties à la journée et deux sorties apéro par semaine. Le courage et la passion ne lui manquent pas, et Krog e Barz ( « Croche dedans » en breton), prend toute sa signification.

Renseignements : billetterie face à la Criée de Port-Navalo 02 97 49 07 50 ou le 06 47 35 73 84.


Maison médicale

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Sarzeau. La 9e maison médicale du Morbihan ouvre le 1er mai

Une maison médicale de garde ouvre ses portes à Sarzeau, mardi 1er mai 2018. Il s’agit de la 9e en Morbihan.
Une maison médicale de garde ouvre ses portes à
Sarzeau, mardi 1er mai 2018.
Il s’agit de la 9e en Morbihan. | Fotolia

Une maison médicale de garde ouvre ses portes mardi 1er mai, à Sarzeau (Mrobihan). Il s’agira d’offrir des soins aux heures où les cabinets ferment, le temps de la saison. L’accès se fait après régulation médicale téléphonique préalable par le Samu – centre 15.

À compter du 1er mai 2018, la maison médicale de garde de Sarzeau ouvre ses portes. Cette nouvelle structure s’inscrit dans le dispositif régional de permanence des soins en médecine générale ambulatoire. Il s’agira d’un point fixe de consultation, aux heures où les cabinets médicaux ne sont plus accessibles.

Dans cette maison médicale, la 9e du département (*), seront pris en charge les soins non programmés ne nécessitant pas de moyens lourds d’intervention.

Week-ends, fériés et été

Cette maison médicale sera ouverte les samedis, de 12 h à minuit, et les dimanches, de 8 h à minuit, durant la période estivale à savoir du 1er juillet au 31 août ainsi que les jours fériés, de 8 h à minuit.

Après régulation médicale téléphonique préalable par le Samu

Une dizaine de médecins devrait participer aux permanences. L’accès au médecin de garde qui assure les consultations se fait après régulation médicale téléphonique préalable par le Samu – centre 15.

(*) Les 9 maisons médicales de garde du Morbihan sont à Vannes, Lorient, Hennebont, Locminé, Ploërmel, Pontivy, La Roche-Bernard, Quiberon (fonctionnement estival et jours fériés) et Sarzeau (fonctionnement estival et jours fériés).

Nautisme

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Le Yatch-club du Crouesty a un nouveau président

Marc Eymond, Président de l'YCCA
Marc Eymond, Président de l'YCCA | 

Marc Eymond est le nouveau président du Yatch-club du Crouesty. À ses côtés, le bureau renouvelé veut dynamiser l'activité du port.

Les gens d'ici

Il était jusqu'à présent vice-président en charge des régates. Suite au départ de l'ancien président, Marc Eymond a étéélu président du Yatch-club du Crouesty (YCCA), à l'unanimité.

Pour y être actif depuis 17 ans, Marc Eymond maîtrise bien les rouages de l'YCCA. Cadre technique à la Compagnie des Ports du Morbihan, à Vannes, et référent de direction au port de Folleux, l'homme maîtrise bien son sujet. La mer et la navigation font partie de son quotidien.

Suivre le programme établi et s'ouvrir

C'est tout naturellement qu'il va suivre le programme déjàétabli. Il avait approuvé en qualité de vice-président.

« En plus, on va continuer à s'ouvrir à d'autres activités comme la pêche et les bateaux à moteur, pour essayer d'intéresser le maximum de plaisanciers,explique-t-il. On va resserrer les liens avec le centre d'entraînements départemental des opens 570, et mutualiser les entraînements. Le début a déjà permis a des jeunes de faire le Spi Ouest-France et d'obtenir une place honorable », souligne-t-il satisfait.

Le budget de l'YCCA est équilibré grâce aux subventions de la commune, aux régates que le club organise et aux différentes recettes comme la location de leur salle à côté de la capitainerie.

« Nous souhaitons développer la partie location aux associations, aux professionnels mais également aux particuliers qui le souhaitent ». YCCA est locataire de la Compagnie des Ports du Morbihan pour leurs locaux et pour les emplacements de leurs trois bateaux, deux vedettes et un semi-rigide.

Le club compte également un salariéà 80 %. Les autres, une quarantaine, sont tous des bénévoles très actifs. « Nous sommes toujours preneurs de nouveaux bénévoles », rappelle le président.

À la recherche de nouvelles régates

Marc Eymond est intervenu lors de l'assemblée générale de la fédération de voile pour signaler que le club était à la recherche de nouvelles régates. « On va essayer de trouver une belle épreuve en plus de celles qu'on a déjà, précise-t-il. Pour dynamiser encore plus le port. »

Le programme est déjà riche et les inscriptions peuvent se faire en ligne.

En même temps que l'élection du président, un nouveau bureau a été constitué.

On y retrouve des membres du conseil d'administration dont deux vice-présidents. Yves Kuna est en charge des régates et Michel Reutin en charges des partenaires. Julie Sauvaget est secrétaire générale et Jacques Lesné, à la commande de la trésorerie.

Bande des 100 mètres du littoral

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Indemnisés pour leur permis de construire annulé

Un couple voulait édifier une maison à la place de vieux bâtiments. La justice a annulé le permis accordé. Ils recevront 437 000 € pour reconstruire à l'identique les bâtiments rasés.

L'histoire

La commune a trouvé un accord avec la Société civile immobilière (SCI) MJV Rhuys. Son assurance l'indemnisera. Celle-ci avait obtenu, en juin 2012, un permis pour la construction d'une maison avec piscine au lieu-dit Béninze, qui a définitivement été annulé par le Conseil d'Etat, en mars 2016, au terme d'un contentieux juridique de quatre ans.

Une franchise de 4 000 € pour la commune

Le couple prévoyait de démolir la vieille maison et les garages situés sur leur terrain de 4 072 m2 situé chemin de Piquen Tuanic, de le diviser en deux et de reconstruire, sur une parcelle de 2 045 m2, une maison avec piscine de 194 m2.

Or, lorsque le Conseil d'État a annulé leur permis de construire, ils avaient déjà rasé les vieux bâtiments. C'est pour les reconstruire à l'identique, après l'obtention d'un permis de construire, que l'assurance de la commune ( la SMACL) prendra en charge l'indemnisation de 437 000 € de la SCI. C'est ce que prévoit le protocole d'accord entre la commune et les Vaillant examiné lundi 30 avril, par le conseil municipal. « S'il y a reconstruction, la somme de 437 000 € sera versée par l'assureur de la commune à la famille Vaillant sur dix échéances », indique le conseiller municipal, Yves Roussel.

« Si une maison devait être reconstruite, elle devrait l'être sur le terrain exactement en l'état mais je crains que d'autres procédures ne se remettent en route, assure le maire, Roland Tabart. Nous avons souhaité privilégier la transaction même si elle a été difficile avec l'assureur. Il était important de protéger la commune. Nous n'aurons que 4 000 € à verser ».

Cette franchise de 4 000 € à la charge de la commune a été votée à l'unanimité par les élus. Pour leur part, les propriétaires du terrain s'engagent à renoncer à intenter toute action en cas d'annulation totale et définitive du permis de construire. Cette indemnisation sera alors forfaitaire.

Grande plage de Port-Navalo

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Travaux en cours sur la plate-forme surplombant la Grande Plage

20180505_122013

 

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Grande plage de Port-Navalo

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Travaux en cours sur la plate-forme surplombant la Grande Plage

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Tourisme

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 Le cairn de Petit-Mont dévoile ses nouveautés

Émilie Bahlaz, agent d’accueil au cairn de Petit Mont, et Aurélie Giard, responsable des sites du cairn de Petit-Mont et de Gavrinis.
Émilie Bahlaz, agent d’accueil au cairn de Petit Mont,
et Aurélie Giard, responsable des sites du cairn du
Petit-Mont et de Gavrinis. | Ouest-France

Le cairn de Petit-Mont, site mégalithique juchéà l’extrémité de la Presqu’île de Rhuys, sur la commune d’Arzon, a accueilli en 2017 un peu plus de 15 600 visiteurs. Depuis janvier, Aurélie Giard est la nouvelle responsable des sites de Petit-Mont et de Gavrinis, propriétés du Département. L’ambition de la nouvelle responsable est de développer avec ses équipes de nouveaux ateliers, le mercredi et le dimanche, au Petit-Mont, de les connecter au port du Crouesty et de tester de nouveaux horaires.

Des espaces pour accueillir les acteurs locaux et des scolaires sont à l’étude afin de proposer des ateliers en toute saison. Mardi, le site a accueilli une équipe de tournage de YLG Production audiovisuelle de Vannes. Le film qui fait la promotion des cinq sites du Pass des Mégalithes (Gavrinis, Carnac, Locmariaquer et le Musée de Préhistoire) sera visible sur les réseaux sociaux et à l’accueil des différents sites.

Des nouveautés

Cette année, le cairn proposera une visite spéciale sur le thème de la guerre, mardi 8 mai. « Nous allons expliquer pourquoi un bunker se trouve dans un site mégalithique, avec une promenade sur le sentier des douaniers. Cela permettra au public de découvrir autrement la bataille des Vénètes, la Seconde Guerre mondiale. Il y a beaucoup de bunkers sur la pointe de Petit-Mont, mais pour des raisons de sécurité il n’est pas possible de les visiter », explique Aurélie Giard.

Autre nouveauté, Hors les murs, un voyage dans la Préhistoire à destination des familles sur le thème du feu et de ses usages au Néolithique. « Le 9 mai, nous déplaçons le cairn de Petit-Mont à côté de la capitainerie. Des activités sur la Préhistoire de manière plus large seront proposées tout l’après-midi au public. Il y aura des démonstrations autour du feu, ainsi qu’un atelier pour fabriquer des poteries et un autre sur la manière de cuisiner façon Néolithique. » En cas de mauvais temps, repli possible dans la salle du Yacht-club du Crouesty Arzon (Ycca). Dès cet été, des simulateurs de fouilles seront mis en place. Un sera destiné au Néolithique et un à la période gallo-romaine. « Les simulateurs de fouille vont permettre au public de retrouver et manipuler des fac-similés sur le site. »

Hors les murs, mercredi 9 mai, 14 juillet et 15 août, port du Crouesty, devant la capitainerie, de 14 h à 18 h. Démonstration gratuite. Un atelier, 3 € ; deux ateliers, 5 €

Patrimoine

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Un regard sur le patrimoine bâti maritime de chez nous

Jean-Philippe Larmor accueille le public du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h, à La Criée de Port Navalo.
Jean-Philippe Larmor accueille le public du mercredi
au samedi, de 14 h à 18 h, à La Criée de Port Navalo. | 

L'exposition présente le travail d'inventaire réalisé par les services Parc naturel. « Douze communes sont inventoriées sur trente-trois. Le public peut découvrir dix lieux du patrimoine maritime bâti d'Arzon à travers le regard du photographe Emeric Jézéquel », indique Jean-Philippe Larmor.

Un espace dessin a été installé pour les enfants et les visiteurs peuvent localiser un élément du patrimoine ou ajouter une information voir une anecdote sur une carte participative en fin de visite.

Vendredi 25 mai, une présentation de l'inventaire aura lieu, à 18 h, à la Criée. Elle sera animée par Marianna Fustec et Christelle Nicolas chargées d'étude Héritages littoraux au PNR.

Jusqu'au 15 juin, à la Criée, à Port Navalo, du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h.


Patrimoine

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Les grands hôtels de Port-Navalo s'exposent à la Criée

Sylvie Madeline devant l'un des quatorze panneaux qui racontent les grands hôtels de Port-Navalo.
Sylvie Madeline devant l'un des quatorze panneaux
qui racontent les grands hôtels de Port-Navalo. 

L'hôtel Terminus, la plage, la gare, Rhuys, le Grand hôtel de Port-Navalo, la pension Maria... autant de lieux qui ont fait la renommée et la réputation de la commune, de 1890 à 1960.

Une sélection de documents et de photos a été faite par l'Association de sauvegarde du patrimoine arzonnais (Aspa).

Les organisateurs se sont aidés des archives départementales, des registres du commerce ou encore des souvenirs des familles ayant fréquenté ces lieux.

« Ces hôtels se sont établis grâce à l'arrivée du chemin de fer. Des clientèles aisées ont fréquenté la commune et venaient également pour assister aux grandes régates de Port Navalo, explique Sylvie Madeline. Il y avait aussi beaucoup de chambres chez l'habitant, mises à disposition par les hôtels. Au Monténo, il y avait la pension Bonne Mine qui tire son nom des touristes qui revenaient de la plage avec des coups de soleil. »

Cette exposition marque le début d'un travail sur les commerces à Arzon. Maguy Le Coze figure emblématique de la commune sera présente pour le vernissage.

À 11 ans, elle renonçait au plaisir de la plage pour aider ses parents dans leur hôtel-restaurant, Le Rhuys. Aujourd'hui, elle dirige l'un des plus grands restaurants de New York, Le Bernardin.

 À voir jusqu'au 15 juin, du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h.

Cinéma de Sarzeau

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Le cinéma Le Richemont est en sursis

Le cinéma avec ses abords récemment réaménagés.
Le cinéma avec ses abords récemment réaménagés. | 

Le propriétaire de l'établissement pourra poursuivre son activité s'il mène un diagnostic sur la fiabilité de sa charpente. Selon la mairie, il a refusé. Le cinéma pourrait fermer le 18 mai.

Le débat

L'avenir du cinéma Le Richemont s'assombrit de jour en jour. La commission départementale de sécurité a émis un avis négatif à la poursuite de l'activité, en raison de doutes sur la structure de la charpente. Elle souhaite un audit sur le sujet. À défaut, une menace de fermeture administrative pèse sur le cinéma, à compter du 18 mai.

Nouveau rebondissement, la mairie vient de rendre publique la décision du propriétaire de l'établissement de ne pas « engager les diagnostics nécessaires afin de lever cet avis négatif. » Selon le communiqué des services de la mairie, « le propriétaire laisse le soin à la préfecture et à la commune de fermer l'établissement, celui-ci étant déficitaire tous les ans ».

Dans ce cas, « la mairie ne peut que suivre l'avis de la commission de sécurité et fermer l'établissement ».

« Nous sommes prêts à continuer à le financer »

Pour autant, le maire de Sarzeau, David Lappartient, confirme être prêt « à continuer à financer le cinéma Le Richemont », auprès duquel elle s'est toujours engagée à verser chaque année 5 000 € de subventions municipales, « dans le respect de la législation sur les cinémas classés art et essais. » Par ailleurs, la commune apporte au cinéma une aide à la fréquentation des jeunes (dont un financement de séances gratuites à Noël).

Jugeant cet équipement « essentiel » à la vie de la commune, David Lappartient annonce son intention de « continuer à travailler pour rechercher une solution, afin d'assurer la poursuite de l'activité du cinéma Le Richemont. » Le maire espère « que les appels de la commune, afin que les actions demandées par la commission départementale de sécurité soient réalisées, seront entendus ».

Preuve de l'attachement communal à son cinéma, la municipalité a financé d'importants travaux de ses abords : nouveaux emplacements pour les vélos, des bacs à plantes, de nouveaux enrobés pour donner de la cohérence à l'entrée du cinéma...

« La commune et les Sarzeautins sont très attachés à leur cinéma », confie David Lappartient.

Nautisme

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 Le Grand Prix du Crouesty se fête en mer et à terreCe 30e rendez-vous a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. Convivialité et soleil ont permis un déroulement exceptionnel de ce Grand Prix du Crouesty.

Ce 30e rendez-vous a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. Convivialité et soleil ont permis un déroulement exceptionnel de ce Grand Prix du Crouesty. Ce 30e rendez-vous a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. Convivialité et soleil ont permis un déroulement exceptionnel de ce Grand Prix du Crouesty.Ce 30e rendez-vous a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. Convivialité et soleil ont permis un déroulement exceptionnel de ce Grand Prix du Crouesty.

Ce 30e rendez-vous a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. Convivialité et soleil ont permis un déroulement exceptionnel de ce Grand Prix du Crouesty.

Vent faible, samedi et dimanche matin. Un petit 2 à 3 nœuds. Il a fallu attendre le début d’après-midi pour partir, avec 5 nœuds, et commencer à sérieusement défendre sa place.

Ce 30e Grand Prix a remporté tout le succès attendu par ses organisateurs. « Nous voulions la fête en mer et à terre, et à voir l’ambiance, nous sommes plus que satisfaits », précise le président du Yacht-club du Crouesty, Marc Edmond.

Des personnalités politiques se sont succédé sur le podium pour saluer les navigateurs.

École de la performance

Les jeunes de l’école de sports ont reçu un nouvel équipement. « Il s’agit d’une école de la performance. Ces jeunes alternent les cours sur l’eau et les cours scolaires », souligne le maire, Roland Tabart.

Max Jacobé, président de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), a reçu la somme récoltée par le club des Lotus, en soulignant : « Nous sommes disponibles toute l’année, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cette semaine, pour information, nous sommes sortis quatre fois, dont deux où les vies humaines étaient en danger ».

Des tirages au sort se sont échelonnés pendant le week-end, pour faire gagner des équipements et des remboursements d’inscription de course.

L’esplanade de la capitainerie a rempli sa fonction, celle de proposer un lieu convivial pour des manifestations. Sur le podium, la soirée était jazzy, avec le groupe Jazz en Rhuys le samedi, et Dock Billy’s a entraîné le public pour la soirée de gala, dimanche soir.

L’esplanade de la capitainerie a rempli sa fonction, celle de proposer un lieu convivial pour des manifestations. Sur le podium, la soirée était jazzy, avec le groupe Jazz en Rhuys le samedi, et Dock Billy’s a entraîné le public pour la soirée de gala, dimanche soir.

Environnement

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« Il faut préserver les lieux magnifiques »

Les Amis du golfe du Morbihan veillent à la préservation du littoral, comme ici à Port-Anna, à Séné.
Les Amis du golfe du Morbihan veillent à la
préservation du littoral, comme ici à Port-Anna, à Séné.
| Marc Ollivier

La mission de l'association des Amis du golfe du Morbihan (AGM), créée en 1997, vise à protéger l'environnement des communes riveraines du Golfe en participant à la défense de son écosystème fragile et à la préservation de sa bande littorale.

À ce titre, les réunions du conseil d'administration se déroulent alternativement dans l'une des communes concernées. Celle de printemps s'est tenue à Sarzeau. L'ordre du jour était particulièrement chargé avec l'étude de conformité du plan local d'urbanisme de quelques communes, la finalisation du document Plages et coins de sable du Golfe prévue fin 2018, la participation à la fête du parc naturel régional avec des stands par thème d'activités et l'organisation d'animations diverses, la sollicitation par des collectifs de riverains ou de particuliers sur des soucis d'urbanisation et l'étude des conséquences d'un tourisme de masse sur la biodiversité et l'environnement du territoire

Veiller à l'environnement

Ce dernier sujet était particulièrement d'actualité avec l'arrivée d'un paquebot de croisière devant Port-Navalo. « Aujourd'hui, tout le monde se pose beaucoup de questions sur la ligne à ne pas franchir pour ne pas se trouver d'ici quelques années dans la situation de Venise qui a finalement interdit aux paquebots de venir en ville », explique Patrick Ageron, président des AGM.

« Notre association ne s'oppose pas au développement durable et maîtrisé, mais avant de vouloir véhiculer par terre, mer ou air des milliers de personnes, ne faut-il pas penser d'abord aux dispositifs et capacités d'accueil, reconsidérer les accès au territoire afin qu'ils ne soient pas saturés, s'intéresser aux déplacements doux ou électriques, aux bonnes pratiques pour participer à la préservation des lieux magnifique ? », s'interroge-t-il.

La crainte évoquée par l'association est que le territoire se retrouve rapidement face à un tourisme de masse sans avoir prévu d'études sérieuses d'impact sur l'environnement, sur la faune, sur la flore. « Tout le monde doit travailler ensemble pour fixer des limites et sauvegarder ce qui est considéré comme une des plus belles baies du monde », propose Patrick Ageron.

Contact : agfcs@orange.fr ou amis.golfe@gmail.com - www.amisdugolfedumorbihan.org

Grands hôtels

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Les grands hôtels de Port-Navalo s'exposent

Maguy Le Coze, Sylvie Madeline et Roland Tabart.
Maguy Le Coze, Sylvie Madeline et Roland Tabart. | 

Hôtels Terminus, des Voyageurs, de la Plage et de la Gare, de Rhuys, Grand Hôtel de Port-Navalo, pension Maria... Dès 1890, par ses hôtels, Port-Navalo a été la station balnéaire du golfe du Morbihan. Ces établissements ont fait la renommée et la réputation de la commune, jusqu'en 1960.

L'Association de sauvegarde du patrimoine arzonnais (Aspa) a confiéà Sylvie Madeline l'organisation d'une exposition sur les grands hôtels de Port-Navalo. Elle est visible dans la galerie de la Criée.

De nombreuses personnes ont fourni des documents et même de la vaisselle ayant servi dans les hôtels, ce qui a permis d'enrichir l'exposition.

« Derrière ces hôtels, il y a un fabuleux patrimoine, avec de la joie et des douleurs », a déclaré le maire, Roland Tabart, lors du vernissage, samedi soir.

Il a remercié Maguy Le Coze pour sa présence. La restauratrice, figure emblématique de la commune dont les parents dirigeaient l'Hôtel de Rhuys, est aujourd'hui à la tête d'un des plus grands restaurants de New York, Le Bernardin.

Sylvie Madeline a ensuite indiqué qu'à partir du mois de juillet, le public pourra découvrir des extraits de films racontant les souvenirs de familles arzonnaises, à travers les différents commerces tenus par leurs parents.

L'association recherche des documents et objets, afin de préparer ses prochaines expositions concernant les cafés, les graineteries et les boulangeries.

Jusqu'au 15 juin, du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h. À partir du 16 juin, le mercredi, de 10 h à 12 h, et le vendredi de 15 h à 18 h.

Poésie

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Michel Fleury publie « Poèmes à tous vents »

 Publié le 23 mai 2018 à 09h33 Modifié le 23 mai 2018 à 16h03

Poète, musicien, peintre, Michel Fleury vient de publier son septième recueil.Poète, musicien, peintre, Michel Fleury vient de publier son septième recueil.

Michel Fleury, poète, musicien concertiste et peintre, vient de publier son dernier ouvrage, un recueil de 53 poèmes, intitulé : « Poèmes à tous vents ». Il a publié sept livres. Le premier, « Couleurs de la Presqu’île », est paru en 2012. Depuis, chaque année, Michel Fleury sort un nouveau livret (celui de 2019 est déjà en travaux). Il ne se contente pas d’écrire des poèmes, il les illustre de ses propres toiles peintes à l’huile et au couteau.

Son inspiration varie selon les poèmes : « Parfois les textes viennent en regardant les peintures, parfois c’est l’inverse ». Son amour pour la poésie date de l’époque où, tout gamin, il écrivait avec son grand-père, poète lui aussi. Un prix lui a été décerné en 2017 par « Les jeux poétiques de Vannes ». Michel Fleury a plusieurs concours à son actif en 2018 : prix de l’Inspection académique, prix Jeunesse et sport du Morbihan, etc... Il est aussi passionné de chasse au faucon (un oiseau de bas vol), qu’il a pratiqué durant de nombreuses années dans la région de Pontchâteau, à Sainte-Anne sur Brivet. Il a exercé la profession peu banale de dresseur de chiens d’arrêt pour la chasse.

Aujourd’hui, Michel a toujours une vie bien remplie : il donne des concerts de bombarde et hautbois dans les églises de toute la région, et monte trois fois par semaine à cheval.

Pratique

Contact : 02 97 53 62 44. Courriel : micgen.fleury@orange.fr


© Le Télégramme

Cinéma de Sarzeau

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Le cinéma Le Richemont est toujours en sursis

Le cinéma Le Richemont enregistre une fréquentation moyenne de 16 000 spectateurs par an.
Le cinéma Le Richemont enregistre une fréquentation moyenne de 16 000 spectateurs par an. | 

Grâce à cette initiative, le maire David Lappartient a décidé de ne pas prononcer la fermeture administrative qui menaçait l'établissement après cette date.

Le devis suivant le diagnostic devrait être établi par l'Apave en milieu de semaine. Selon la décision du propriétaire de réaliser ou non les éventuels travaux nécessaires pour mettre le cinéma aux normes, la mairie et la préfecture prendront les mesures appropriées, pouvant aller jusqu'à la fermeture administrative.


Loi littoral

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Loi Littoral: Des adaptations en vue

arzon-le-plan-local-durbanisme-annule-par-le-tribunal-administratif

À partir de ce mercredi, les députés vont se pencher sur la loi Logement (Elan) pour laquelle 3 160 amendements ont été déposés. Il sera proposé au législateur, entre autres, d’adapter la loi Littoral pour permettre la construction dans les « dents creuses » des hameaux.

Cela fait de longs mois qu’en Bretagne, les partisans d’un assouplissement de la loi Littoral font entendre leur voix auprès des politiques. Et ces actions ont porté leurs fruits. Il est vrai que, dans notre région, la stricte application de ce texte a conduit à quelques situations ubuesques. On se souvient, par exemple, qu’à Plouvien, commune éloignée de la mer, au nord de Brest, des projets de construction d’une tour de séchage de lait de la Sill et d’un champ d’éoliennes avaient été contrecarrés. Tout cela par ce que cette commune possédait des terrains au fond de l’Aber-Benoît, à plus de 5 km des vagues de la Mer d’Iroise. La commune avait trouvé une pirouette en cédant à la commune voisine de Tréglonou les quelques centaines de mètres de soi-disant façade maritime concernés.

La notion de hameau reconnue

Ces dernières années aussi, la jurisprudence toujours plus musclée de la loi Littoral a empêché la construction de bâtiments dans les hameaux, en continuité de l’habitat existant. « Densifier l’habitat dans les villages est autorisé par la loi Littoral. Mais pas dans les hameaux, qui sont majoritaires en Bretagne. On s’est retrouvé avec des dents creuses. Des terrains inconstructibles entre deux maisons. C’est complètement illogique », explique André Gouzergh, des PLUmés de Bretagne, une coordination de propriétaires de terrains s’estimant victimes de mauvaises interprétations de la loi Littoral. Certaines personnes se sont même vues refuser la délivrance d’un permis de construire pour des terrains situés dans des lotissements.

« Les choses se sont particulièrement durcies après 2013, poursuit André Gouzergh. Ces derniers mois, notre collectif n’a cessé d’interpeller les élus à ce sujet ».

Didier Le Gac, député LREM du Finistère, et son homologue morbihannais Hervé Pellois ont prêté une oreille très attentive aux arguments des PLUmés mais aussi à ceux du collectif loilittoral.com, animé par Paul Chapel, premier adjoint au maire de Carnac (56). Les deux députés sont d’ailleurs cosignataires, avec le député des Landes Lionel Causse, des amendements qui seront présentés au Palais Bourbon. « Il ne s’agit pas de détricoter la loi Littoral, comme le disent certains, assure Didier Le Gac. On veut simplement changer de prisme. Que la décision de pouvoir construire - ou non- soit prise au regard du Scot, le schéma de cohérence territoriale. C’est à sa lecture que seront retenus les critères d’identification des secteurs urbanisés. Cela donnera beaucoup plus de poids aux décisions locales ». En Bretagne, cet amendement pourrait changer beaucoup de choses, particulièrement dans les hameaux où cette forme de regroupement de l’habitat sera prise en compte.

 « La bande littorale sera sanctuarisée »

« Mais, attention, la bande littorale sera sanctuarisée, poursuit Didier Le Gac. Il n’est pas question de la bétonner. En revanche, nous avons demandé que les entreprises mytilicoles et ostréicoles puissent aménager des accès à leurs parcs, des cales par exemple, si leur activité le nécessite. Et si cela, bien entendu, ne pose aucun problème au niveau environnemental ». Un amendement prévoit également la possibilité d’implantations de bâtiments agricoles, sans usage d’habitation, en respectant le cadre du Scot.

Si ces amendements ont de grandes chances de passer, de nombreuses voix s’élèvent contre ces modifications qui, selon elles, sont la porte ouverte à tous les abus et au bétonnage des côtes. Une pétition lancée il y a de longs mois a été signée par plus de 287 000 personnes. Les premiers signataires sont Yann-Arthus Bertrand, Isabelle Autissier, Allain Bougrain Dubourg, Corinne Lepage mais aussi un certain Nicolas Hulot, ancien président de la Fondation pour la nature et l’Homme…

EN COMPLÉMENT
Les grands principes de la loi Littoral
Adoptée à l’unanimité des parlementaires en 1986, la loi Littoral était, pour l’époque, avant-gardiste en France. Plutôt que d’élaborer un texte qui détaille par le menu les règles à respecter, le législateur a instauré de principes généraux. Le premier ? Dans les 1 212 communes concernées par la loi, l’extension de l’urbanisation doit être réalisée en continuité des zones où l’habitat est déjà dense. Interdiction de faire sortir de terre un lotissement en rase campagne, pas même auprès de quelques maisons isolées. Ce dispositif anti-mitage s’applique sur l’ensemble du territoire d’une commune littorale, peu importe la distance par rapport à la mer. Le texte limite également la possibilité de construire dans « les espaces proches du rivage », sans donner une définition précise de cette notion. Les aménagements qui y sont réalisés doivent être justifiés et motivés dans les documents d’urbanisme. La loi interdit également les constructions dans la bande des 100 m, à compter de la limite haute du rivage. Dans cette zone, le principe de protection de l’environnement prime sur celui d’aménagement. Seules exceptions ? Les activités qui nécessitent une proximité immédiate avec l’eau (aquaculture…).


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Conseil Municipal

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Conseil. Une résidence autonomie en projet

 Publié le 29 mai 2018 à 11h13 

Le cinquième conseil municipal de l’année à Arzon, s’est réuni ce lundi, pour valider les treize propositions portées à l’ordre du jour.

Cinéma La locomotive

Le renouvellement du contrat de location du cinéma La locomotive a reçu un avis favorable à l’unanimité pour une nouvelle période de trois ans. Toutefois, de nombreux travaux sont envisagés pour janvier et février 2019, comme la charpente, l’étanchéité, les sanitaires, le chauffage ou l’accès pour personnes à mobilité réduite. Financièrement, le coût de la mise en sécurité du bâtiment et après expertise oscille entre 60 000 et 100 000 euros, à minima.

Notre-Dame du Graniol

 Un avis favorable à l’unanimité a été donné sur le principe de cession de la propriétéà Bretagne Sud Habitat pour les parcelles BA 367 et 368 soit 6 183 m² pour la construction d’une nouvelle résidence autonomie plus pavillons locatifs, étant précisé que les conditions particulières de la vente qui seront intégrées dans l’acte à venir, feront l’objet d’un examen et d’une décision du conseil lors d’une prochaine séance.

En confirmant l’acquisition de Notre-Dame du Graniol, la volonté du développement social de la commune est enclenchée et dans le sillon de la construction d’une résidence autonomie, c’est un vaste programme qui se met en place. « 2018-2024, a ajouté, le maire Roland Tabart, seront des années de transformations et d’investissements avec une maison de santé, une résidence autonomie privée, des logements accessibles aux jeunes couples dans la zone Plancho et un complexe loisirs proche du Centre Chapron ».

 Budget

Afin de valider les comptes de gestion et les comptes administratifs 2017 et à la demande de Gérard Labove, un président de séance a étéélu (Claude Bourin, premier adjoint). Si le budget principal a reçu un vote « sanction » de la part de six conseillers pour des dépenses en hausses, les budgets relatifs aux campings, port de Port-Navalo, Port de Kerners/Bilouris et les zones de mouillages ont été approuvés favorablement. 

Subventions complémentaires

2 000 € ont été accordés pour la semaine Irlandaise (BWS) sur présentation d’un bilan et de factures au Comité de jumelage Arzon/Lahinch. 1 062 € à l’école Tabarly pour Noël, 150 € aux polyssons de la chanson et 600 € pour la fête de la musique (édition 2 018 à Saint-Armel).


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Musique

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Braises sonores prépare son festival

L’équipe de Braises sonores est à fond sur la décoration depuis deux mois.
L’équipe de Braises sonores est à fond sur la décoration depuis deux mois. | Ouest-France

Il aura lieu les 16 et 17 juin sur la plaine du Fogeo. De nombreux artistes seront sur scène. Et d’ici là, les bonnes volontés sont les bienvenues.

L’association Braises sonores, créée en 2017, remet le couvert pour une nouvelle édition musicale. Antoine Lebreton, son président, Vincent Chauchard, trésorier et Jonathan Sebaoun, responsable artistique sont à la tête de la création de ce collectif.

Son objectif ? Organiser des Open air et des soirées dans la presqu’île de Rhuys.

Soutenues par la mairie, deux soirées ont eu lieu l’an passé : sur la plaine du Fogeo et sur le parking de la Criée, à Port-Navalo. C'est reparti pour une nouvelle session, cette année encore plus longue.

2 000 personnes attendues

« Nous avons prévu une double scène avec encore plus de sono et plus d’artistes et plein de coins détente », s’enthousiasme Vincent Chauchard. Au menu : Léo pol, Mézigue, Grego G et Lord Funk, les têtes d’affiches qui investiront les scènes placées encore plus près de la mer.

Il y aura, en plus, une quinzaine d’autres DJ, avec en prime un jeune groupe composé de musiciens. La musique house funk sera à l’honneur pour que tout le monde puisse danser. Ce sera leur premier festival, puisqu’ils ont eu l’autorisation de faire cela sur deux jours : samedi 16 juin, de 12 h à 2 h, et dimanche 17 juin, de 12 h à minuit.

Flower Power

L’équipe travaille depuis deux mois sur les décors. Regorgeant de dynamisme, d’idées et mêlant leurs compétences, « on est parti sur des décors grandioses », explique Vincent. Ils ont aussi la chance d’être soutenu par une entreprise locale de saumon qui leur laisse gracieusement un hangar et les aide pour la restauration durant le festival. 

Ils sont déjà une trentaine de bénévoles. « Nous faisons à nouveau appel pour que d’autres viennent nous aider. » Pour cela ils ont une page Facebook Braises sonores, où tout un chacun peut proposer son aide. 

Samedi 16 juin et dimanche 17 juin, festival Braises sonores, plaine du Fogeo et parking de la Criée. Réservation sur tickets.shotguntheapp.com/events/286745 ; Tarifs : 8 € sur place, 10 € les deux jours, préventes uniquement.

travaux

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Un point d'étape sur les chantiers en cours

Création d'une voie de manutention portuaire au port de Port-Navalo. Réhabilitation de l'éclairage avec mise en place de caméras vidéo et de mobilier urbain.
Création d'une voie de manutention portuaire au port de Port-Navalo. Réhabilitation de l'éclairage avec mise en place de caméras vidéo et de mobilier urbain. | 

La commune fait un bilan à mi-mandat des investissements en cours. Le gros dossier des mois à venir sera le centre technique avec une enveloppe qui frôle le million d'euros.

« Depuis 2018, la commune s'est lancée dans des travaux importants qui pour certains se poursuivront en 2019. » Le maire Rolland Tabart a fait le point, en milieu de semaine, sur les travaux et chantiers qui vont animent la commune.

Cinéma

Les travaux d'accessibilité et de sécurisation du cinéma La Locomotive représentent 120 000 €. « Nous aurons un choix à faire concernant le cinéma, poursuit l'élu. Il va nous falloir réfléchir ou nous pourrons construire un nouveau cinéma qui réponde bien au flux de la population aussi bien l'hiver que l'été. » Les travaux vont se dérouler entre janvier et mars 2019.

Travaux de voirie

Ils représentent 578 981 €. Ils concernent la voie de manutention du port, à Port-Navalo, qui devrait être fonctionnel pour la saison estivale.

L'aménagement de la place Pouplier est prévu pour début 2019.

Les travaux d'entretien de voirie (reprise des enrobés, cheminements piétons, allées du cimetière, nouveaux arrêts Arzibus) représentent 220 000 €.

Sanitaires, rénovation et extensions

Les sanitaires automatiques au port du Crouesty sont ouverts au public depuis le mois d'avril. La commune a rénové et rendu l'équipement accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR), en intégrant un système de nettoyage automatique.

Les travaux ont été réalisés, en partie, par les agents communaux pour le gros oeuvre, les cabines automatiques ont été posées par le fabricant Sagelec. Coût : 44 700 €.

Les travaux du bloc sanitaire situéà la plage du Kerver sont actuellement à l'arrêt. Dirigés par l'atelier d'architecture Lefloch pour un coût de 120 000 €, ils reprendront après la saison estivale.

École de voile

Un sanitaire PMR a été crééà l'école de voile du Fogeo, avec création de vestiaires équipés de cabines individuelles. Le projet de 30 m² a été confié au bureau d'architecture Le Neillon-Régent. Les travaux commencés fin 2018 doivent être livrés en avril 2019. Coût : 139 200 €.

Rénovation d'une maison

La maison située au 6, rue de la Poste, d'une superficie de 100 m², est en travaux. La livraison est prévue fin juillet. Inscrite au patrimoine communal, elle est rénovée dans l'esprit de la construction d'origine. Coût : 234 862 €.

Centre technique municipal

Le bâtiment qui abrite trois services (bâtiments, espaces verts et voirie) nécessite une extension afin de permettre le stockage du petit train et du matériel festif d'Arzon Événements.

Le chantier d'une superficie de 650 m² (bâtiment et stationnement) débutera fin 2018 et sera dirigé par le bureau d'architecture Le Neillon-Régent. Coût : 906 757 € (avec option de panneaux solaires, il faut ajouter un coût de 108 000 €).

Mairie

Les travaux d'extension et de rénovation avec un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite débuteront fin 2018. Coût : 337 787 €.

Retour de la vigne

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Des Savoyards choisis pour réimplanter des vignes à Sarzeau

Arnaud et Maria Furet Muyard ont été choisis pour réintroduire des vignes sur 10 ha au Poulhors. Historiquement, ces terres ont déjà accueilli un vignoble.
Arnaud et Maria Furet Muyard ont été choisis pour réintroduire des vignes sur 10 ha au Poulhors. Historiquement, ces terres ont déjà accueilli un vignoble. | DR

Arnaud et Maria Furet Muyard ont été sélectionnés par la commune de Sarzeau et le Parc naturel régional pour faire revivre le vignoble au Poulhors. Premières plantations à l’automne 2019.

Ça y est ! On connaît l’identité des lauréats de l’appel à projets lancé par la commune de Sarzeau avec le soutien du Parc naturel régional (PNR) pour réintroduire des vignes au Poulhors. La collectivité y a racheté 10 ha de terres agricoles avec un moulin à vent (qui sera réhabilité).

Maria et Arnaud Furet Muyard, tous deux ingénieurs agricoles, vont quitter leurs montagnes savoyardes et exporter leur savoir-faire en presqu’île de Rhuys. Ils ont été choisis parmi vingt candidats.

Des professionnels expérimentés

« Leur approche patrimoniale et pédagogique mais aussi leur solide expérience ont fait la différence. Leur projet correspond parfaitement aux attentes du parc et de la commune », explique Morgane Dallic, en charge du dossier au PNR.

Arnaud Furet Muyard accompagne les vignerons de Savoie, Bugey et Dauphiné en agriculture biologique depuis dix ans. « A leur contact, il s’est passionné pour les cépages autochtones et la sauvegarde du patrimoine viticole ainsi que pour l’approche biodynamique. »Auparavant, il a travaillé dans différents vignobles : Côtes de Provence, Anjou. La Bretagne, il connaît un peu puisqu’il a réalisé son stage de fin d’étude à Saint-Malo. Pour lui, « le retour dans la région est l’accomplissement d’un cycle ».

Son épouse est, elle aussi expérimentée. Fille d’éleveurs du Jura, elle anime le développement de l’agriculture biologique en Savoie depuis sept ans. Auparavant, elle a été conseillère d’entreprise agricole et a accompagné des installations de jeunes agriculteurs et suivi des exploitants en difficulté. Elle a également animé une ferme pédagogique dans un lycée agricole.

Ensemble, ils entendent faire une belle place à la Folle blanche, le fameux cépage traditionnel qui a fait les belles heures de la Fine de Rhuys. Une demi-douzaine d’autres cépages sont aussi prévus pour compléter l’encépagement et élaborer une diversité de vins allant du blanc au rouge.

« Des blancs minéraux, tendus pour l’accompagnement des fruits de mer locaux, d’autres plus floraux, fruités voire ronds et aromatiques pour une large palette de goûts. Et des rouges voire rosés pour les moments de partage conviviaux autour des apéritifs et barbecues estivaux ou encore d’autres plus charpentés pour les plats mijotés. »

Objectif affiché : « Que les vins de Rhuys puissent accompagner les repas quotidiens comme les grandes tables ! »

Mais leur projet ne se résume pas à la renaissance d’un vignoble. Il est bien plus global. Ils envisagent à côté des vignes de développer de l’accueil via un jardin pédagogique permettant entre autres de faire découvrir les cépages et l’histoire viticole. Ils envisagent aussi de proposer un accueil agrotouristique avec des ânes. Des balades seront proposées dans le bocage et sur le littoral, elles permettront de découvrir le territoire.

Accompagnés de volailles et moutons, les ânes auront également pour fonction d’entretenir les parcelles voire, pour les ânes, d’effectuer une partie du travail en traction animale. « La complémentarité« animal et végétal » est un élément important en biodynamie ».

Premières plantations prévues à l’automne 2019. D’ici là, ils devront obtenir les droits de plantation qui nécessitent de longues et lourdes démarches administratives. D’autant que la presqu’île de Rhuys n’est plus considérée comme un territoire viticole.
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